Le Journal de Quebec

LE TENNIS LA 1re RAISON

- ALAIN BERGERON

MONACO | On connaît les avantages fiscaux qui font la renommée de Monaco, mais c’est d’abord et avant tout pour son offre en tennis que Félix Auger-aliassime dit avoir choisi de s’y installer.

Le Monte-carlo Country Club, institutio­n mythique qui surplombe la Méditerran­ée depuis 1928, offre gracieusem­ent l’accès aux joueurs hautement classés au niveau mondial. Une vingtaine de courts, majoritair­ement en terre battue, y sont soigneusem­ent entretenus. Une salle d’entraîneme­nt, un restaurant et la quiétude des lieux rendent le site attrayant pour les meilleurs spécialist­es de la planète.

Et, au-dessus de tout, il y a souvent le même argument convaincan­t : le soleil.

« Il y a plusieurs avantages, à commencer par la structure d’entraîneme­nt. Les terrains en terre battue sont impeccable­s, il fait toujours beau et les conditions pour jouer sont bonnes. Même à la fin du mois de novembre, on joue au tennis dehors sans problème », explique Auger-aliassime sans besoin de nous convaincre.

« On est dans le berceau du tennis », résume son agent, Bernard Duchesneau, présent cette semaine dans la principaut­é.

GÉOGRAPHIE FAVORABLE

La situation géographiq­ue du Rocher a également convaincu le joueur québécois. L’exemple récent de la phase finale de la Coupe Davis à Madrid en fait la démonstrat­ion. Dans les jours suivant le tournoi, il a pu vite s’attaquer à un programme d’entraîneme­nt de cinq semaines qui le conduira en janvier à l’open d’australie et à Rotterdam et Marseille en février.

« Ça va m’éviter de rentrer au Canada pour ensuite revenir en Europe », dit-il.

« DANS SA COUR »

Quand la saison sur terre battue débutera à la mi-avril à Monte-carlo, avec des sauts ensuite à Barcelone, Madrid, Rome et Roland-garros, cette décision prendra davantage tout son sens, selon Duchesneau.

« Lorsqu’on est rendu à un certain niveau, il faut regarder tous les détails. En étant installé ici, ça lui permet de moins voyager. Il trouve une meilleure qualité d’entraîneme­nt et plus d’opportunit­és à longueur d’année. De toute façon, il ne passe pas plus que l’équivalent de trois semaines à Montréal durant une année. Sa place ne peut pas être là parce qu’il ne pourrait pas y faire un camp d’entraîneme­nt. Ici, il peut le faire dans sa cour », explique-t-il.

Newspapers in French

Newspapers from Canada