Peters : pas d’alternative
À partir du moment où les accusations ont été déposées sur le bureau de Brad Treveling, le patron du secteur hockey des Flames de Calgary, Bill Peters savait qu’il serait invité à démissionner.
Le hockey et le sport professionnel ne peuvent tolérer les incidents qui ont marqué la carrière de l’entraîneur.
Les événements de la dernière semaine influenceront les entraîneurs, c’est inévitable. D’autres seront-ils invités à s’asseoir au banc des accusés ? Je l’ignore. Mais, pour tous ceux qui occupent des postes derrière le banc, il faudra revoir sa façon de procéder. Est-ce la fin des entraîneurs expérimentés, ceux qui travaillent dans la Ligue nationale ou dans les rangs professionnels ou amateurs depuis des lunes ?
Pas nécessairement. Mais, la nouvelle génération de patineurs invite tout le monde à une profonde réflexion. On ne dirige plus les joueurs comme jadis. Avant, on exigeait une action sans fournir des explications. Maintenant, le joueur veut savoir pourquoi il doit s’exécuter de la façon dont on désire qu’il le fasse.
Les entraîneurs devront trouver de nouvelles méthodes pour pousser les athlètes à puiser dans leurs ressources et à répondre aux attentes.
Et, le vocabulaire utilisé par les décideurs devra subir plusieurs modifications.