L’amitié au-delà des liens du sang
Découragée par l’image accablante que les contes véhiculent de la belle-mère, Marie-chantal Perron s’est inspirée de sa relation avec Rose, sa belle-fille, pour donner avec copine et Copine une autre vision de la belle-maman!
J’ai eu la chance de lire votre roman graphique et je dois dire que c’est très touchant…
Oh! Merci! Je suis contente. C’est aussi le commentaire que j’ai reçu des gens de mon entourage à qui je l’ai fait lire. C’est bon signe!
Quelle est la genèse de ce projet que vous portez avec Kim Nunès, Tammy Verge et l’illustratrice Amélie Dubois?
En lisant des contes à ma belle-fille, qui avait alors cinq ans, je constatais que les belles-mères n’avaient pas le beau rôle. Aujourd’hui, les familles recomposées sont nombreuses et je souhaitais m’inspirer de mon expérience pour dire que cette relation peut être riche et épanouissante. Alors, avec Rose en tête, Kim, Tammy et moi avons imaginé une histoire dans laquelle une enfant devenue grande se remémore les moments qui ont façonné son amitié avec sa belle-mère.
En êtes-vous fière?
Oh! Oui! Je suis très heureuse du résultat et j’aime beaucoup l’apport créatif de l’illustratrice Amélie Dubois, qui a tenu à ce que les dessins soient en noir et blanc. Je suis également touchée que cette idée soit devenue réalité. Rose a été notre muse, et c’est en quelque sorte un héritage que je lui lègue, au-delà de l’amour que je lui porte. Peut-être un jour sera-t-elle à son tour belle-mère et qu’elle lira ce livre à sa belle-fille ou à son beau-fils!