EN RAFALE
NOM DE L’ORGANISME
Le nom de l’organisme que dirige Éric Boulay n’a rien à voir avec un quelconque jeu de mots pour l’aube ou la rivière. Lauberivière tient son nom du cinquième évêque de Québec, François-louis Pourroy de Lauberivière, prêtre grenoblois qui a fait la traversée en bateau jusqu’en Amérique, dans les années 1740. Une importante épidémie a marqué la traversée, les gens à bord ont donc été très malades. L’évêque Lauberivière s’est occupé des personnes atteintes, au point d’y laisser la vie peu de temps après son arrivée à Québec. Les communautés religieuses qui ont fondé Lauberivière, en 1983, ont voulu souligner ce don de soi dont a fait preuve l’évêque, en donnant son nom à l’organisme.
NOUVEAUX LOCAUX
Très heureux du déménagement prochain de Lauberivière, en 2021, dans un bâtiment beaucoup mieux adapté situé à peine à 350 mètres des locaux actuels, Éric Boulay devra tout de même faire son deuil de l’endroit où l’organisme se trouvait depuis ses débuts. « Si j’avais un voeu utopique un jour, ce serait de mettre la clé dans la porte, pas d’avoir une bâtisse neuve avec plus de lits, de dire M. Boulay. Ce serait qu’il n’y ait plus de besoin. Mais malheureusement, comme la tendance se maintient… » Les locaux actuels, vétustes, auraient nécessité de trop coûteux investissements, avec l’électricité, la plomberie et bien d’autres installations à refaire. Situé dans l’ancien Château Champlain, un hôtel, Lauberivière ne pouvait plus y évoluer. Étant donné qu’il se trouve sur un site historique, où se trouvent des vestiges archéologiques datant du Palais de l’intendant, il n’était pas non plus possible de démolir pour reconstruire au même endroit. « Si on ne peut pas traverser l’ambiance du Château Champlain, on peut traverser l’esprit de Lauberivière, assure M. Boulay. Notre symbole, c’est la flamme. À Lauberivière, on rallume des vies. » Le directeur entend organiser une activité de transition avec les usagers et les communautés religieuses, lors de l’inauguration des nouveaux locaux.
À ne pas manquer ce soir sur les ondes de Matv, à 19 h 30, le Carnet de Karine, à propos d’éric Boulay