Ils aimeraient que la tragédie ne soit pas oubliée
Les enfants de la diaspora haïtienne doivent se souvenir de la tragédie qui a frappé la perle des Antilles il y a 10 ans, même s'ils ne l'ont pas vécu, croient des expatriés.
« Il est un Québécois-haïtien, il doit comprendre d’où vient son héritage. Il doit participer à la solution et changer les choses. Il doit comprendre d’où on vient et qu’il faut maintenant avancer», mentionne Sacha Cantave 30 ans, à la sortie de la commémoration.
Sa soeur qui était à ses côtés, croit exactement la même chose.
« Le travail n’est pas terminé, il ne faut pas s’asseoir sur nos lauriers. Il faut continuer à donner nos solutions et nos stratégies », ajoute Cynthia Cantave, 38 ans.
Si plusieurs Haïtiens présents sur place n’étaient pas présents lors du séisme qui a frappé leur pays d’origine, ils ont tous perdus un des leurs ou des personnes qui auraient peutêtre concrétiser à l'amélioration des conditions de ce peuple.
« Le 12 janvier 2010, on a perdu des enfants. Certains ne ne les a pas connus...», a dit la porte-parole de Femmes autochtones du Québec, Viviane Michel qui a chanté à l’ouverture.
Des enfants, il y en avait sur place, hier. Des ados aussi. La famille est une valeur significative pour ce peuple.
Vu leur âge, ces jeunes ne comprennent pas encore tous l’impact qu’à eu ce drame sur leur communauté, mais sont déjà très fiers de leurs origines, selon les témoignages recueillis par le Journal.
Du haut de ses 4 ans, une pomme à la main, Ayden-roméo Fequiere a été marqué la commémoration.
« Ce que j’ai préféré, c’est le chant et la danse », a-t-il dit un peu gêné.
Sa mère et sa tante ont éclaté de rire, respirant la bonne humeur, malgré la douleur.