#Gèretonpénis
Alors que le premier contraceptif masculin pourrait être disponible dans quelques mois en Inde, j’aimerais vous rappeler, messieurs, qu’à défaut de prendre la pilule contraceptive, vous devez partager de façon équitable la contraception.
Depuis 50 ans, l’institut indien de technologie de Kharagpur élabore un contraceptif pour hommes. Nommé RISUG, ce gel contraceptif est administré par injection. Une seule injection est efficace pendant 13 ans, n’a pas d’effets secondaires et est totalement réversible.
Dans le temps des Fêtes, parmi la dinde et les tourtières halal des familles québécoises, certains sujets peuvent s’inviter à table.
Nous, on a parlé de sexualité. Le cousin de 17 ans de mon ami m’expliquait avec une désinvolture sidérante que pour lui, mettre un condom n’était pas important. Que la sensation de pénétration sans latex primait sur les risques d’enfanter et de contracter ou propager une maladie transmise sexuellement.
Il n’y a rien de plus malaisant que de devoir supplier son partenaire pour qu’il mette un condom, j’en sais quelque chose.
COMMENT GÉRER VOTRE PHALLUS ?
C’est simple :
√ Mettez un préservatif sans que votre partenaire ait besoin de le demander.
√ Partagez les frais liés à votre contraception.
√ Sachez que votre partenaire peut subir des effets secondaires de la pilule contraceptive, comme des nausées et des changements d’humeur.
Le modèle du partage de la contraception devrait-il être plus équitable ?
Par exemple, si l’une assume la totalité des effets de la pilule dans son corps, l’autre pourrait assumer les effets sur son portefeuille.
Et vos garçons, les avez-vous conscientisés ? En plus de leur avoir prodigué les conseils d’usage comme : « ne mets pas une fille enceinte » et « n’attrape pas de maladies », leur avez-vous dit qu’il y a un prix financier pour être actif sexuellement ?
J’ose espérer que dans 50 ans, lorsque les méthodes de contraception masculines seront chose courante, mes petits-enfants seront étonnés que leur grand-mère ait eu besoin d’écrire ce papier.