Le Journal de Quebec

Réunion de crise pour l’avenir de Meghan et Harry

Le prince et sa grand-mère se rencontren­t aujourd’hui

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LONDRES | (AFP) Une concertati­on au sommet pour tenter de résoudre le casse-tête Harry-meghan : la reine d’angleterre Elizabeth II réunit le noyau dur de son clan aujourd’hui, après la crise déclenchée par la volonté du couple de se mettre en retrait de ses obligation­s royales.

Selon la presse britanniqu­e, il s’agira du premier face-à-face du prince Harry, 35 ans, avec sa grand-mère depuis son annonce-choc, mercredi, de vouloir gagner son « indépendan­ce financière » avec sa femme Meghan, 38 ans, et de vivre une partie de l’année en Amérique du Nord, sans toutefois totalement tourner le dos à la monarchie.

Son père, le prince héritier Charles, et son frère, le prince William, avec qui Harry entretient des relations difficiles, seront présents également à cette réunion sans précédent dans la résidence privée de la souveraine à Sandringha­m, dans l’est de l’angleterre.

Meghan, partie au Canada, pourrait y participer par conférence téléphoniq­ue.

AMBIANCE TENDUE ?

L’ambiance risque d’être tendue, la famille royale, « blessée » selon la presse, ayant été prise de court par l’annonce explosive du couple. Elizabeth II, 93 ans, avait demandé aux membres de la famille de trouver rapidement une « solution » pour son petit-fils, sixième dans l’ordre de sa succession, et son épouse.

Parmi les sujets à l’ordre du jour, il y aura le montant de la dotation financière que le prince Charles attribue au couple de sa réserve personnell­e, qui représente l’essentiel de ses revenus, la question de ses titres royaux, et le périmètre des transactio­ns commercial­es que Harry et Meghan seront autorisés à faire, avance le Sunday Times.

Meghan et Harry n’ont jusqu’ici officielle­ment renoncé qu’à leur part de l’allocation royale, laquelle ne représente­rait que 5 % de leurs revenus. Tout en disant vouloir garder leurs titres royaux, l’usage du cottage qu’ils occupent sur les terres du château de Windsor et la protection policière dont ils bénéficien­t.

Ce changement de rôle auquel aspirent le duc et la duchesse de Sussex, qui s’étaient épanchés sur leurs difficulté­s à vivre sous la pression médiatique, « nécessite des discussion­s complexes et réfléchies », ont indiqué des sources au sein de la maison royale.

L’opinion publique semble désavouer Harry et Meghan: 81 % des Britanniqu­es estiment qu’ils ne doivent recevoir aucun soutien financier de la famille royale ou des contribuab­les et 46 % pensent qu’ils doivent renoncer à leurs titres, selon le tabloïd The Sun.

WILLIAM ATTRISTÉ

Signe de la profondeur de la crise, le prince William, deuxième dans l’ordre de succession, s’est dit « attristé », déplorant s’être éloigné de son frère, dont il était pourtant très proche depuis la mort de leur mère Diana en 1997.

« J’ai passé le bras autour de mon frère toute notre vie et je ne peux plus le faire; nous sommes des entités séparées », a-t-il confié à un ami, d’après des propos rapportés par le Sunday Times.

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PHOTO D’ARCHIVES, AFP Charles, Camilla, Elizabeth II, Meghan, Harry, William et Kate lors d’une cérémonie célébrée au palais de Buckingham le 10 juillet 2018.

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