Le Journal de Quebec

Une révision souhaitée depuis longtemps

- HÉLOÏSE ARCHAMBAUL­T

Voilà des années que le syndicat des médecins spécialist­es dit revendique­r une révision du forfait accordé à ces spécialist­es du CHUM, sans succès, auprès du ministère de la Santé.

« Ça fait des années qu’on pousse pour revoir ça », assure une source syndicale bien au courant du dossier.

UN DOSSIER RÉVISÉ ?

En entrevue au Journal, la Fédération des médecins spécialist­es du Québec (FMSQ) n’était pas en mesure d’expliquer pourquoi ce dossier n’a pas fait l’objet d’un suivi au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

Avec la création récente de l’institut de la pertinence, pour assurer des soins optimaux au Québec, la FMSQ souhaite que le dossier du CEVARMU soit mis à l’ordre du jour rapidement.

D’ailleurs, le rapport d’audit de 2019 remis au MSSS suggérait de revoir le mode de rémunérati­on des médecins de garde pour optimiser le programme.

« La question se pose, avons-nous les meilleurs incitatifs financiers afin d’assurer l’atteinte de la mission du programme ? » lit-on.

Plusieurs autres questions sur l’efficacité du CEVARMU étaient aussi soulevées.

« Il y a des gens qui protègent ce forfait. Je ne sais pas pourquoi », confie un chirurgien du CEVARMU.

MINISTÈRE MUET

Au moment de publier, le MSSS n’avait toujours pas répondu au Journal à ce sujet. Les questions ont pourtant été acheminées avant la période des Fêtes.

Malgré tout, la FMSQ souligne que le forfait du CEVARMU est unique au Québec. Contrairem­ent aux autres primes de garde, il requiert une disponibil­ité exclusive, qui empêche les chirurgien­s d’opérer durant la garde.

Or, les médecins peuvent en profiter pour faire des tâches administra­tives ou de la recherche.

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