La sécurité des enfants ? Bof…
Vous avez lu l’histoire de Luc X, hier ?
Il y a près de 20 ans, ce pédophile, qu’on ne peut pas nommer pour protéger l’identité de sa fille, a agressé sexuellement sa fillette de 4 ans.
Non seulement ça, mais il a filmé son agression et diffusé la vidéo sur internet !
Et pendant qu’il était en libération sous caution en attendant son procès, il s’en est pris à une petite fille de 5 ans qui habitait près de chez lui !
DRÔLE DE MATHS
Condamné à 15 ans de pénitencier en 2005, Luc X a obtenu sa libération en 2015.
Oui, je sais, 2015 – 2005 = 10, pas 15.
Mais c’est comme ça, au Canada.
Quand on te condamne à 15 ans, on ne te condamne pas à 15 ans.
Même si tu as agressé une fillette de 4 ans et une autre de 5 ans.
On a une drôle de façon de compter.
On est gentil. On te donne une chance. On diminue ta sentence.
Bref, le gars a recouvré sa liberté en 2015.
Et qu’est-ce qu’on a saisi sur un de ses appareils électroniques, en mai 2019 ? Mille deux cents images de pornographie juvénile.
Résultat : le gars a été de nouveau envoyé en dedans.
LIBERTÉ « SURVEILLÉE »
On fait quoi, avec ces malades qui ne peuvent contrôler leurs pulsions ?
On les enferme et on jette la clé ? On les castre chimiquement, comme le préconisait le doc Mailloux ?
Une chose est sûre, oubliez la liberté surveillée.
La « liberté surveillée », c’est comme les cigarettes « légères ».
Ça te donne l’impression que ça te protège, mais ça ne te protège pas.
Pensez à l’assassin de Marylène Levesque.
Qu’est-ce que Luc X a fait pendant qu’il était en liberté supposément surveillée ?
Il s’est rendu au Jardin botanique pendant que des groupes d’enfants s’y trouvaient en camp de jour. Personne ne l’a empêché. Alors, liberté « surveillée », mon oeil.
La police a d’autres choses à faire que surveiller toutes les personnes qui sont en liberté « surveillée ».
LES ENFANTS PASSENT EN DERNIER
Tous les spécialistes vous le diront : la pédophilie ne se guérit pas.
Au mieux, elle se contrôle.
Or, visiblement, Luc X est incapable de se contrôler et de résister à ses pulsions.
Pourquoi on l’a libéré après 10 ans, alors ?
Parce que le système est fait comme ça. Si t’es gentil, on te libère aux deux tiers de ta peine.
Et 2/3 x 15 = 10.
Et la sécurité des enfants ? Bof.
Regardez ce qui s’est passé à Granby : une intervenante de la DPJ a vu que quatre jeunes enfants vivaient dans des conditions épouvantables, elle a vu les négligences, les crottes de chien, l’urine partout, le matelas souillé, la nourriture moisie… Mais elle a quand même recommandé que leur mère continue d’en avoir la garde.
Il a fallu l’intervention de pompiers pour qu’on retire les enfants de ce milieu toxique !
A-t-on pensé aux enfants, là-dedans ?
Non. On a pensé à la mère. Son « droit » de garder ses enfants.
La sécurité des enfants passe toujours en dernier, on dirait…