Le PLQ doute des capacités de la ministre Sylvie D’amours
Le député libéral David Birnbaum doute des capacités de la ministre Sylvie D’amours à rétablir de bonnes relations avec les nations autochtones, maintenant que les barricades sont levées.
Alors que Mohawks et Micmacs mettaient fin au blocage des voies ferroviaires à Kahnawake et à Listuguj, plusieurs ont dénoncé l’inaction, pendant la crise, de la ministre responsable des Affaires autochtones, Sylvie D’amours.
PLUSIEURS CRITIQUES
« Elle ne nous a pas contactés du tout. Elle n’a joué aucun rôle », a notamment déploré la porte-parole de la communauté mohawk, Lynne Norton.
Le chef péquiste par intérim, Pascal Bérubé, est allé jusqu’à suggérer un remaniement ministériel pour pallier la situation.
L’opposition officielle doute elle aussi de la ministre
D’amours pour la suite des choses.
« Est-ce que la ministre a la capacité et l’intention d’assurer un lien avec les communautés autochtones, qui est essentiel », questionne le critique libéral en matière d’affaires autochtones, David Birnbaum.
Lors de ses discussions avec les Premières Nations, il dit avoir constaté une absence de relation de confiance avec la ministre responsable.
« INCOHÉRENCE »
En plaidant jeudi à sa défense que le premier ministre Legault avait pris les choses en main, Mme D’amours a aussi fait preuve « d’incohérence », selon M. Birnbaum.
Lors des rencontres au sommet organisées avec les communautés autochtones sur les suites à donner au rapport Viens, il s’était produit exactement le contraire, a rappelé l’élu libéral. Critiqué pour son absence à la table, François Legault avait réitéré publiquement sa confiance en Mme D’amours pour conduire les échanges.
« Elle suggère maintenant que le dossier appartient au premier ministre, quand elle-même, lors des deux sommets, a dit que c’était elle qui avait le mandat de son premier ministre », a souligné M. Birnbaum, en déplorant « l’ironie » de la chose.