Un Québécois soupçonné de vandalisme
AGENCE QMI | Un Montréalais ferait partie d’un groupe de quatre personnes, auteures de nombreux graffitis faits à la mi-février en Namibie, une situation qui a provoqué la colère de nombreux citoyens de ce petit pays d’afrique australe.
Selon ce que rapporte le journal britannique Times, la bande de graffiteurs a laissé des traces à au moins six endroits dans cette région, notamment à Cape Town, en Afrique du Sud, mais aussi à cinq endroits en Namibie ainsi qu’au Zimbabwe.
À l’issue d’une recherche par des internautes, quatre personnes auraient été identifiées, dont trois Lyonnais et le Canadien Eric Dang Pham.
Sur une photo du passeport de ce dernier, qui a été publiée, on peut lire Montréal comme lieu de naissance ainsi que comme lieu de délivrance du document.
Lorsque les Namibiens ont découvert qu’une ancienne gare historique située dans la ville désertique de Garub avait été marquée de plusieurs graffitis, la consternation s’est rapidement propagée dans le pays. Et pour cause, il s’agit d’un vestige d’une vieille ligne ferroviaire construite par les Allemands dans les années 1900.
« DÉGOÛTÉE »
Une photographe locale, Franci Carney, a mis en ligne des clichés du résultat en s’insurgeant contre cette pratique. « J’ai été choquée, dégoûtée. J’ai presque eu envie de pleurer », a-t-elle confié à Francetvinfo.
« J’ai réalisé que, maintenant que le mal est fait, même si on repeignait, ça n’aurait plus jamais le même aspect », a-t-elle dit.
Les photos ont été partagées sur les réseaux sociaux. Un spécialiste en informatique, Nrupesh Soni, aidé par plusieurs internautes, a ensuite décidé de se lancer aux trousses des protagonistes.
Ils ont fini par remonter jusqu’à Lyon, d’où seraient originaires trois de ces individus.
En l’occurrence, il y avait sur un des bâtiments le nom « Soli », qui serait celui d’un graffiteur connu de la région lyonnaise.