Le Journal de Quebec

L’union européenne cherche à dissuader les migrants

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PAZARKULE | (AFP) De nouveaux heurts ont brièvement opposé hier, à la frontière gréco-turque, des policiers grecs tirant des grenades lacrymogèn­es et des migrants lançant des pierres, au moment où l’union européenne a averti les réfugiés que ses portes leur étaient fermées.

Après ces échauffour­ées, des centaines de migrants se sont massés devant le poste-frontière de Pazarkule scandant « Liberté », « Paix » et « Ouvrez les portes ! », selon un photograph­e de L’AFP.

« Nous voulons simplement une meilleure vie, une situation meilleure, vivre en liberté » a expliqué Amir Massoud, un Iranien.

Après l’annonce, le 28 février par le président turc Recep Tayyip Erdogan, de l’ouverture de ses frontières vers L’UE, plusieurs milliers de migrants se sont dirigés vers la Grèce, réveillant en Europe le souvenir de la crise migratoire de 2015.

Lors d’un entretien hier avec la chancelièr­e allemande Angela Merkel, M. Erdogan « a indiqué que les mécanismes existant entre L’UE et la Turquie concernant les migrations ne fonctionna­ient pas et qu’ils devaient être réexaminés », selon la présidence turque.

Hier, l’union européenne a adressé un message aux migrants visant à les dissuader de se rendre à la frontière turco-grecque. « Je veux envoyer un message clair: n’allez pas à la frontière. La frontière n’est pas ouverte », a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

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