La magie de Disney reste intacte
Un spectacle sur glace inspiré d’histoire de jouets et de La reine des neiges
Woody, Elsa et Anna : pour faire le bonheur des petits avec son spectacle sur glace Des mondes imaginaires, Disney a misé sur des valeurs sûres.
Tradition printanière oblige, le géant du divertissement est de retour au Centre Vidéotron, ce week-end, pour une série de six représentations amorcées, hier, par un premier programme double fort couru.
S’il avait misé sur la quantité en déployant toute une galerie de personnages pour sa production d’anniversaire 100 ans de magie, l’année dernière, Disney revient cette fois avec une formule à quatre tableaux qui recrée les univers d’histoire de jouets 3, La petite sirène, Bagnoles et La reine des neiges.
Sans surprise, les incontournables soeurs des glaces, Elsa et Anna, sont de nouveau les héroïnes du spectacle. Les productions sur glace de Disney ne peuvent désormais plus se passer d’elles.
Le numéro les mettant en vedette, gardé pour la finale, mise d’ailleurs sur la mise en scène la plus raffinée. Le segment où Elsa patine seule sous les flocons de neige, dans une ambiance bleutée, est du plus bel effet.
C’est néanmoins l’apparition du sympathique Olaf qui fait réagir les nombreux bambins, parmi lesquels on a évidemment croisé plusieurs gamines déguisées en reines des neiges.
DÉFIER LA GRAVITÉ
Du point de vue du patinage, Des mondes imaginaires fait la part belle aux duos. C’est d’ailleurs la paire formée de Ken et Barbie qui accapare les projecteurs, davantage sur Woody et Buzz, dans le numéro consacré à Histoire de jouets, l’un des deux plus importants du spectacle avec celui de La reine des neiges.
Moins élaboré, le segment de La petite sirène renferme tout de même la chorégraphie la plus spectaculaire. Le couple de patineurs y va de plusieurs portées qui défient la gravité et compensent la faiblesse narrative du tableau.
Quant aux Bagnoles, à part de permettre aux enfants de voir les personnages-voitures tourbillonner sur la patinoire, ce numéro ne présente rien de mémorable.
N’empêche, des centaines de bambins ont quitté le Centre Vidéotron avec des étoiles dans les yeux. La magie de Disney, quoi qu’on en dise, opère encore.