Santé : l’heure d’une révolution
Et si cette crise sans précédent nous permettait de résoudre en partie une problématique qui nous apparaissait insoluble ?
Car cela fait des décennies que nos gouvernements nous promettent de régler tous les torts de notre système de soins de santé.
OPPORTUNITÉS
Certes, nous ne sommes pas un pays du tiers monde. Mais n’empêche que les irritants structuraux et parfois philosophiques faisaient en sorte que tous les milliards de dollars au monde n’y changeaient rien. Mais la situation actuelle a obligé le paquebot à se virer sur un 10 cennes. Et ça marche ! Il faudra souhaiter que les changements apportés et qui fonctionnent puissent demeurer ou en inspirer d’autres au long cours.
DES EXEMPLES
Pensons d’abord et avant tout à la notion de télémédecine. Les médecins n’avaient pas le droit de faire des consultations au téléphone. Les récents allègements permettent d’évacuer des urgences et des cliniques un tas de cas. Tout en étant bien encadrée, cette pratique doit demeurer.
Il y a aussi la relation avec les actes non essentiels. Le report des procédures électives qui a cours pourra alimenter une importante réflexion en la matière.
Bien sûr, il y a des reports aux conséquences désastreuses, comme les cas de retraits de masses cancéreuses par exemple, mais bien d’autres reports n’ont pas empêché la Terre de tourner.
La conscience de l’importance de l’hygiène et des mesures de distanciation pourra également avoir un impact significatif.
En se lavant davantage les mains, on tombera moins malade. Et quand nous le serons, nous resterons chez nous.
Voilà qui pourrait aider à garder les urgences désengorgées comme c’est présentement le cas.
Je ne vis pas dans l’utopie. Ces exemples, comme d’autres, ne changeront pas tout.
Mais il y a comme cette impression qu’au travers de la crise actuelle, une occasion en or se présente à nous de faire une espèce de « reset » salvateur de notre système de santé. Souhaitons-le.