Le Journal de Quebec

Joyeuses Pâques

Pâques est une des plus vieilles fêtes de l’humanité. À l’origine, Pâques était la fête de la fécondité et de l’arrivée du printemps.

- Loïc Tassé

D’où la tradition d’offrir des oeufs et des lapins. L’église a récupéré cette fête pour lui donner une interpréta­tion chrétienne. Puisque Pâques est aussi une fête de l’espoir, voici cinq raisons qui apportent de l’espoir dans le contexte actuel.

1 Les traitement­s avancent partout dans le monde

Les traitement­s contre le coronaviru­s avancent partout dans le monde. Certains résultats sont très intéressan­ts. En France, une nouvelle étude du professeur Raoult sur plus de 1000 malades montre que l’utilisatio­n de l’hydroxychl­oroquine associée à un antibiotiq­ue réduit la mortalité du coronaviru­s à 0,5 %. En Israël, des chercheurs affirment avoir obtenu un taux de guérison de 100 % de patients très gravement malades grâce à un traitement réalisé à partir de plasma sanguin. Ici, nous attendons les premiers résultats d’un programme expériment­al à la colchicine. Les vaccins contre la maladie progressen­t très rapidement. D’ici un an, la COVID-19 pourrait ne plus être qu’un mauvais souvenir.

2 Ménage politique aux États-unis ?

Depuis quelques jours aux États-unis, le nombre de personnes infectées et le nombre de décès commencent à plafonner. Les républicai­ns se réjouissen­t de cette nouvelle, mais ils redoutent que l’économie ne redémarre pas assez rapidement avant les élections présidenti­elles de novembre. Au point où de grands bonzes du Parti républicai­n s’inquiètent ouvertemen­t d’une possible défaite de Donald Trump. Mais, quelle que soit l’issue de l’élection, le système de santé américain ne sera plus jamais perçu comme avant.

3 Retour à ce qui est important

Les grandes catastroph­es recentrent les gens sur ce qui est important. La vie, les relations humaines, la solidarité retrouvent la place qu’elles devraient toujours occuper. De même, c’est le gouverneme­nt qui apparaît comme le grand chef d’orchestre de l’organisati­on sociale. Il est impossible de penser la lutte à la pandémie de manière anarcho-syndicalis­te, c’est-àdire à la sauce Québec solidaire. À l’autre extrême, le désengagem­ent de l’état que préconisen­t certains courants du Parti conservate­ur du Canada aurait mené à une catastroph­e similaire à celle que subissent les États-unis.

4 Diversific­ation des échanges

La crise du coronaviru­s permet de voir plus clair dans les échanges internatio­naux. Certes, la démondiali­sation va s’accentuer dans certains secteurs, comme la production de médicament­s ou l’agroalimen­taire. De plus, les temps sont propices à de nouvelles alliances. Les économies de taille moyenne, comme celles du Québec et du Canada, vont avoir tendance à se rapprocher d’autres économies de taille similaire ailleurs dans le monde.

5 La vraie nature de la Chine communiste

Le Parti communiste chinois a révélé au monde sa véritable nature. Alors que, pendant des décennies, plusieurs des dirigeants occidentau­x ont tenu un discours très accommodan­t à l’égard de la Chine communiste, surtout en regard du traitement autrefois accordé à l’union soviétique, la terrible nature de la Chine est devenue indéniable. La Chine de Xi Jinping a menti sur la gravité du coronaviru­s, sur sa date d’apparition, sur les porteurs asymptomat­iques et sur les taux de mortalité. Cette responsabi­lité se rapproche de la négligence criminelle. Tout ceci pour quelle raison ? Parce que Xi Jinping et son équipe sont des incompéten­ts qui veulent préserver leur pouvoir. Cette incompéten­ce a changé la perception de la Chine de Xi Jinping. Elle est apparue pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une dictature à laquelle il est impossible de se fier.

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