Fini le sport, sauf les ligues
C’est comme un coup de massue supplémentaire dans le front. Pas de festivals et pas d’événements sportifs avant le 31 août au Québec. Sauf pour les ligues comme la MLS et la LCF.
Faut d’abord assimiler la nouvelle. L’absorber. La digérer. Mais dans le fond, ça ne fait qu’officialiser ce qui se dessinait déjà.
On savait que le confinement total allait durer jusqu’au 4 mai. Puis que peut-être on allait permettre aux enfants de retourner en classe. Si les grands-parents s’engageaient à ne pas fréquenter leurs petits-enfants.
Puis, en mai et juin, on devrait tenter de relancer certains secteurs de la vie économique et sociale du Québec. À condition que la distanciation sociale puisse être respectée.
DISTANCIATION
Il était impensable de présenter un Grand Prix du Canada avec 30 000 spectateurs à la place des 100 000 habitués. Pensez-vous qu’on aurait respecté la distanciation dans le métro et dans les gradins?
Même chose à la Coupe Rogers. Même la boxe n’arriverait pas à contrôler son monde au Mtelus ou à l’olympia. On ne parle pas du Casino de Montréal. Un casino sans ses vieux, ce n’est pas un casino, au Québec.
Dans le fond, la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, vient tout juste de mettre des mots sur ce qu’on savait déjà. En précisant toutefois que les équipes des ligues professionnelles comme l’impact et les Alouettes ne seraient pas touchées par l’interdiction. Si elles peuvent respecter la distanciation et opérer avec moins de
250 spectateurs et officiels. Autrement dit…
La guerre se poursuit. Et il n’y aura pas de résurrections.