Anaïs Favron fait L’école à la maison
Le projet, en collaboration avec Télé-québec, a pris son envol hier
Coanimatrice, avec Pascal Morissette, du volet L’école à la maison destiné aux enfants du primaire dans le projet Télé-québec en classe, Anaïs Favron compare son rôle à celui d’une surveillante du dîner, une amie qui épaule les jeunes en ces moments difficiles.
Télé-québec lançait, hier matin, son nouveau programme Télé-québec en classe élaboré en association avec le gouvernement du Québec, ayant pour but de stimuler les jeunes pendant la période de confinement.
« Évidemment, on ne remplace pas l’école, mais on essaie de garder les jeunes allumés. On propose des exercices et des devoirs, pour s’échauffer le cerveau, pour essayer que, pendant les mois où ils seraient supposés être à l’école, ils gardent quand même une capacité à faire des travaux », illustre Anaïs Favron.
À la télévision, les tout-petits ont leur Moment doux avec Passe-partout sous forme de capsules de deux minutes, à quelques reprises dans la journée. Les bambins de la première à la sixième année, eux, font L’école à la maison pendant 30 minutes, sur le coup de 10 h 30.
À tour de rôle, Anaïs Favron et Pascal Morrissette y assurent le lien entre les vignettes conçues et animées par de véritables professeurs, qui livrent leur matière par vidéo, à partir de chez eux.
UNE RÉCRÉATION
Entre une capsule expliquant le calcul des volumes (mathématiques) et une chanson démystifiant des règles grammaticales (français), Pascal et Anaïs offrent en quelque sorte une récréation, constituée de défis d’arts plastiques ou d’éducation physique, ou autres propositions ludiques et colorées, comme faire pousser des légumes.
Autant pendant les cours que pendant les pauses, les élèves auront le loisir d’exécuter les exercices en temps réel, crayon en main. Notons que des notions inhérentes à tous les niveaux du primaire, vraiment tirées du cursus scolaire, seront distillées pendant L’école à la maison.
« Un peu comme une école de rang, à l’époque, où les élèves de tout le primaire étaient mélangés ensemble dans une même classe », rigole Anaïs Favron, qui compare le nouveau concept à des séances de rattrapage pour élèves en difficulté.
En après-midi, à 15 h 30, Pier-luc
Funk et Catherine
Brunet prennent le relais pour accompagner les étudiants du secondaire. L’expérience scolaire se déploie également sur le web, avec la Dictée complètement dingue donnée par la bande de Cochon dingue, les réflexions scientifiques Dans la tête de Martin Carli, et les saynètes humoristiques
Père à tout faire confiné ! de Mathieu Cyr.
ÉGALITÉ
Le gouvernement n’a pas encore statué sur la date de réouverture des écoles. Celles-ci reprendront-elles leurs activités d’ici mai, comme il a été évoqué la semaine dernière, ou seulement en septembre prochain ? Si ce dernier scénario devait se concrétiser, l’initiative de Télé-québec et du ministère de l’éducation servira peut-être à pallier certaines inégalités entre les enfants au niveau de l’apprentissage, signale Anaïs Favron, qui fait valoir que les écoliers auront ainsi passé six mois loin de leurs pupitres, en comptant les vacances d’été.
L’école à la maison, du lundi au vendredi à 10 h 30, à Télé-québec. Pour en savoir plus sur l’offre, on consulte le : enclasse.telequebec.tv.