Le Journal de Quebec

Des lecteurs friands de romans policiers

De nombreux lecteurs souhaitent se changer les idées

- YVES LECLERC

La libraire Valérie Bossé conserve une bonne pile du roman Un homme meilleur pas très loin d’elle. Le roman de l’auteure canadienne Louise Penny est extrêmemen­t populaire en ce moment.

« C’est la folie. C’est le livre que tout le mondem veut. Les romans poli-p ciers sont demandé és. Les gens ont envie e de se détendre et de se changer les idées », a-t-elle lancé, lors d’un entretien téléphoniq­ue,

Valérie Bossé est propriétai­re de la librairie Le Fure teur, à Saint-lam - bert, depuis trois a ns. Elle travaille dan ns ce commerce qui a 57 ans d’existence depuis 20 ans.

La libraire n’était pas certaine, sur le coup, qu’il était possible de faire du commerce en ligne, lorsque la fermeture des commerces jugés non essentiels a été mise en place. Elle a décidé de foncer, lorsqu’elle a réalisé que c’était possible et les ventes ont bondi de manière phénoménal­e.

« C’est dix fois plus qu’en temps normal. Le défi est de répondre aux demandes et de le faire avec un personnel réduit tout en respectant les normes de distanciat­ion. De 20 employés, nous sommes passés à quatre libraires et un comptable », a-t-elle expliqué.

La librairie généralist­e Le Fureteur reçoit ses commandes par l’entremise du site leslibrair­es.ca. Valérie Bossé répond encore au téléphone.

« Il y a des clients réguliers qui nous appellent et des gens qui veulent des suggestion­s, comme des grands-parents qui souhaitent offrir des livres à leurs petits-enfants », a-t-elle fait remarquer.

DÉSINFECTI­ON

Outre le polar de Louise Penny, les romans de David Goudreault, Pas même le bruit d’un fleuve d’hélène Dorion et les livres jeunesse sont très demandés.

« C’est très varié. On a aussi une bonne demande pour des trucs plus pointus en histoire, en philo et en sciences. Les gens sont confinés et ils y vont avec leurs champs d’intérêt », a indiqué la libraire.

La première chose que Valérie Bossé fait, en arrivant dans la librairie située dans une vieille bâtisse centenaire de la rue Webster, vers 9 h, avec ses employés, est une opération nettoyage et désinfecti­on.

« On regarde ensuite ce qui est entré comme commandes et on les traite », a-t-elle indiq ué, ajoutant qu’elle n’ouvrai it pas toutes les lumiè ères et que les emp ployés sont éparpillés s dans le commerce. La libraire continue n de lire, même si s c’est parfois, avoue-t-elle, un peu difficile de se concentrer.

« Je viens de terminer m Il pleuvait des oiseaux de Jocelynne Saucier et je débute Là où chantent les éccrevisse­s de Delia Owens », a-t-elle précisé.

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Valérie Bossé

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