Pierre-luc Dubois s’occupe de l’épicerie
En pause lui aussi, le joueur des Blue Jackets a décidé de s’occuper des emplettes de ses grands-parents
En pleine pandémie et loin de ses grands-parents, l’attaquant des Blue Jackets de Columbus PierreLuc Dubois a décidé de s’occuper de leur épicerie pour la semaine.
« Au départ, je voulais aider un peu mes grands-parents, a indiqué Dubois lors d’un entretien téléphonique hier. Ils sont plus à risque. Juste faire l’épicerie en ce moment, c’est plus complexe. Je voulais poser un petit geste montrant que je pense à eux et que j’ai hâte de les voir. »
« Mon grand-père a eu une opération au coeur, ce qui fait en sorte qu’il est plus à risque, a poursuivi celui vivant présentement à Winnipeg avec ses parents et sa soeur. Mes grands-parents sont tout de même autonomes. Je sais qu’ils sont capables de s’occuper d’eux-mêmes, mais je voulais aider à ma façon. »
PAS JUSTE LES GRANDS-PARENTS
Et tant qu’à faire la commande des siens, le Québécois de 21 ans a décidé de nourrir l’ensemble des personnes qui habitent la résidence Julie-viger, à Saint-basile-le-grand.
« J’ai pensé inclure tout le monde dans leur bâtiment, a-t-il ajouté. Tous ces gens ont des familles et des amis qui s’inquiètent aussi. Je voulais les rendre heureux. Avec ce petit geste, je veux qu’ils sachent qu’on pense à eux et qu’on sait que ce n’est pas facile. »
Ce matin, les 23 unités de la résidence située dans le patelin du paternel de Dubois recevront donc un panier d’épicerie d’une valeur de plus de 100 $, gracieuseté du hockeyeur et en partenariat avec IGA.
PRÊCHER PAR L’EXEMPLE
Comme la grande majorité des gens sur la planète, Dubois est en confinement et il attend de voir si les activités de la Ligue nationale reprendront. Le joueur de centre trouve d’ailleurs important de prêcher par l’exemple.
« Je ne fais aucune sortie dans des lieux publics et je n’ai pas vu personne d’autre que ma famille immédiate depuis que je suis arrivé ici il y a maintenant un mois, a confié l’athlète. C’est la bonne chose à faire. Il faut prendre cette situation au sérieux. Restons chez soi. »
« Nous sommes en pause et nous ne savons pas si cela va reprendre, a-t-il ajouté. Il y a beaucoup d’incertitude, mais ce qui se passe est bien plus gros que le hockey. L’important, c’est la sécurité de nos familles, de nos amis et de tout le monde. Oui, je suis déçu, mais ce qui se passe est bien plus gros que le sport. »