Le Grand Prix de France reporté à son tour ?
Le président de la France, Emmanuel Macron, a annoncé hier l’interdiction de tous les événements sportifs jusqu’à la mi-juillet dans le pays.
Voilà qui devrait empêcher la tenue du Grand Prix de France de Formule 1, programmé le 28 juin.
La semaine dernière, l’escale de Montréal avait été reportée à une date ultérieure en raison de la COVID-19.
Le GP de France pourrait donc devenir la 10e course, d’un calendrier initial qui devait comporter un nombre record de 22 étapes, à être décalée.
SANS SPECTATEUR
La seule porte de sortie pour ses organisateurs, c’est de présenter la course à huis clos, comme le souhaiteraient les dirigeants de F1.
Mais rien n’est sûr. Les autorités gouvernementales de la France seraient sans doute réticentes à vouloir ouvrir leurs frontières aux membres des 10 écuries du plateau, qui proviennent majoritairement de deux pays, la Grande-bretagne et l’italie.
On imagine que le promoteur du Grand-prix de France souhaiterait davantage le report de la course à un peu plus tard cet automne.
AUTRICHE ET GRANDE-BRETAGNE
En attendant le sort qui sera réservé au GP de France, la prochaine destination en F1 serait l’autriche, dont l’épreuve est prévue le 5 juillet.
La présentation d’une course à huis clos est évidemment possible puisque le propriétaire du circuit de Spielberg est Red Bull, qui détient également deux écuries en F1.
Une épreuve sans spectateur est ce genre de compromis qu’il pourrait accepter, contrairement à d’autres promoteurs. Pourvu que son Grand Prix soit diffusé en direct à la télé.
Mais, encore là, il y a un… hic. Pas plus tard qu’hier, le chancelier autrichien s’est montré peu optimiste quant à la fin de la période de confinement à laquelle est confrontée la population.
« Il n’y aura pas d’événements sur notre territoire avant la fin de juin et probablement même pas pendant l’été », a déclaré Sebastian Kurz.
Par la suite, la Formule 1 doit se rendre à Silverstone à l’occasion du Grand Prix d’angleterre, planifié pour le 19 juillet.
En considérant que les deux autres compétitions majeures en Grande-bretagne, le tournoi de tennis de Wimbledon et l’omnium de golf britannique, aussi prévues en juillet, ont été annulées, il y a lieu de croire que la Formule 1 y subira le même sort.