Un emploi sur cinq est menacé par l’automatisation
AGENCE QMI | Les postes de caissiers, de cuisiniers en restauration rapide ou de serveurs dans les comptoirs de service alimentaire font partie des professions les plus vulnérables à l’automatisation, indique un nouveau rapport du Conference Board du Canada.
Ainsi, près d’un employé canadien sur cinq est considéré comme exerçant dans une profession à risque élevée d’automatisation. En général, il s’agit d’emplois avec des tâches répétitives et ne nécessitant pas un niveau d’éducation très élevé.
En outre, le rapport estime que la pandémie actuelle risque d’accélérer cette transformation.
LA RESTAURATION TRÈS TOUCHÉE
« La situation actuelle à laquelle nous sommes confrontés avec la COVID-19 pourrait servir de catalyseur pour favoriser l’adoption des technologies d’automatisation », a souligné Harry Sharma, directeur, Innovation et technologies au Conference Board du Canada, par communiqué, hier.
De plus, il n’y aurait que peu ou pas d’options de reconversion dans des professions moins exposées sans requalification importante.
Essentiellement, ces postes sont concentrés dans les secteurs comme les services d’hébergement et de restauration, la fabrication, le commerce de détail, la construction ou les soins de santé et assistance sociale.
Et les gens qui travaillent dans ces secteurs sont en général des femmes, des jeunes (15 à 24 ans) ou les gens de minorités visibles.
L’étude cible cinq professions très à risque, soit les serveurs au comptoir, les aides de cuisine et le personnel de soutien assimilé ; les caissiers ; les adjoints administratifs ; les employés de soutien de bureau généraux et les cuisiniers en restauration rapide.
L’étude mentionne par exemple que la cuisson de hamburgers ou de frites pourrait se faire davantage automatiquement dans les chaînes multinationales de restauration rapide. « En raison de l’évolution rapide des technologies, il est primordial que les dirigeants canadiens comprennent l’incidence de l’adoption de nouvelles technologies sur le marché du travail canadien », a précisé M. Sharma.