Retourner à la planche à dessin pour refaire des affaires
Au début de la crise de la COVID-19, Manon Leblanc a vécu une panne d’inspiration, déstabilisée comme bien des gens par la situation sans précédent.
« Je ne me reconnaissais plus. Comment je pouvais ne pas avoir d’idée », raconte la designer et femme d’affaires qui mène habituellement de front plusieurs projets de création, que ce soit pour dessiner de nouvelles cuisines et salles de bain ou développer sa collection de papiers peints et de murales.
Le temps de retrouver ses repères, elle n’a pas tardé à retourner à sa planche à dessin pour concevoir une collection d’écrans protecteurs design pour les bureaux et les commerces.
« Oui, il faut maintenant se protéger, mais pas au détriment de l’esthétisme, explique Mme Leblanc. J’ai donc créé différents panneaux de plexiglas qui s’intègrent parfaitement au décor. »
STANDARD OU SUR MESURE
Plusieurs modèles sont offerts, vendus au pied carré ou sur mesure, qui peuvent être suspendus ou posés au sol sur une structure en aluminium.
Il est possible de les personnaliser afin d’y graver un logo ou motif de papier peint en version translucide.
La clientèle visée : commerces et salons de coiffure, bureaux à aire ouverte, salles de conférence, etc.
« J’ai aussi développé un modèle plus haut de gamme avec une base en granit provenant du Lac-saint-jean. Les panneaux peuvent être en plexiglas ou en verre. Un produit qui est destiné aux réceptions d’hôtel ou condos de luxe, par exemple », ajoute celle qui est aussi productrice et animatrice télé ( Manon sauve mon sous-sol, J’ai raté mes rénos !, etc.).
RÉSEAU DE FOURNISSEURS
Elle a pu s’appuyer sur son réseau de fournisseurs pour démarrer la production de ses écrans de protection, qui sont maintenant vendus sur sa boutique en ligne.
« On les a lancés juste avant l’annonce de la réouverture des commerces, les commandes n’ont pas tardé à rentrer. »
La machine à idées s’est remise en marche pour Manon Leblanc.
La designer s’apprête à lancer un nouveau produit déco qui était dans ses cartons depuis deux ans.
« J’ai profité de la pause forcée pour le concrétiser. Cela va permettre de diversifier mon offre », explique la designer, qui emploie une vingtaine de personnes dans sa division cuisine en plus de nombreux collaborateurs.