Le virus accélère sa progression en Amérique latine
PARIS | (AFP) La pandémie de coronavirus s’approche des 400 000 morts dans le monde, accélère sa progression en Amérique latine et inquiète en Iran et en Afghanistan, entraînant une crise économique qui a contraint hier L’OPEP et la Russie à s’entendre pour prolonger leurs restrictions de production de pétrole.
Les membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés au sein de L’OPEP+, dont le premier est la Russie, se sont accordés pour prolonger d’un mois la réduction de production auxquels ils s’astreignent depuis début mai, selon le ministre de l’énergie des Émirats arabes unis.
La pandémie de nouveau coronavirus a fait au moins 397 179 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi à partir de sources officielles hier à 19 h GMT.
RECORD DE MORTS
La propagation du virus s’est accélérée en Amérique latine.
Le Chili a enregistré hier un record de 93 morts dans les dernières 24 heures, ce qui porte le bilan total à 1541 morts.
Quant au Brésil, il est devenu le troisième pays le plus endeuillé au monde (35 026 morts), derrière les États-unis (109 497 décès) et le Royaume-uni avec 40 465 morts.
Le Pérou, second pays le plus touché d’amérique latine derrière le Brésil, fait face à une pénurie d’oxygène médical, a reconnu hier le ministère de la Santé.
Les 9500 malades hospitalisés dans le pays ont conduit le système hospitalier péruvien au bord de l’effondrement.
Le Mexique, pays de 127 millions d’habitants, a dépassé le cap des 100 000 cas et des 12 000 morts.
« UNE CATASTROPHE »
Autre point chaud, l’afghanistan, pays très pauvre qui commence à manquer de lits d’hôpital, alors que l’épidémie y progresse rapidement, et où les autorités redoutent « une catastrophe ».
En Iran, depuis un point bas touché le 2 mai, la hausse des nouveaux cas recensés de COVID-19 inquiète également les autorités.