Le Journal de Quebec

Nouveau regard sur les examens de la vue

Mesures sécuritair­es mises en place dans les lunetterie­s

- ROXANE TRUDEL

Même s’il est pratiqueme­nt impossible d’imaginer un rendez-vous pour la vue en respectant toutes les recommanda­tions de la santé publique, les lunetterie­s ont développé plusieurs outils pour prioriser la distanciat­ion physique.

« Notre défi, c’est de recevoir nos patients dans un environnem­ent extrêmemen­t sécuritair­e, même si notre profession implique plusieurs manipulati­ons et un bon nombre d’actes qui sont faits de façon physiqueme­nt rapprochée », estime Antoine Amiel, président de l’associatio­n des bannières, chaînes et indépendan­ts de l’industrie de l’optique du Québec (ABCIOQ).

RÉORGANISA­TION

Depuis près de trois mois, les cliniques d’optique n’offrent leurs services que pour répondre aux urgences, de façon à diminuer les visites à l’hôpital.

Il leur a fallu réorganise­r des lunetterie­s en vue de la réouvertur­e permise dès le 1er juin pour respecter les mesures lors des examens de la vue, mais aussi lors de l’achat des montures, pas si évidents avec un masque en plein visage.

Chez New Look, la prise de mesures se fait désormais à deux mètres, grâce à une photo haute définition prise à l’aide d’un ipad, précise le PDG.

STÉRILISAT­ION

À la lunetterie VU, à Anjou, la priorité est la santé et la sécurité, souligne François Lebel, président et fondateur de VU.

Prise de températur­e et stérilisat­ion des cellulaire­s à l’entrée, service personnali­sé pour contrôler la manipulati­on de montures, utilisatio­n de macarons pour indiquer les sièges à désinfecte­r : la clinique n’a pas non plus ménagé sur le plexiglas, a pu constater Le Journal. « Il faut mettre la santé du public avant toutes nos priorités. Les bureaux pressés qui vont ouvrir en mettant une petite bouteille de Purell à l’entrée, ce n’est pas suffisant, soutient M. Lebel. On veut aussi sensibilis­er les gens au besoin de désinfecte­r le cellulaire. » Dans les salles d’examen, l’optométris­te n’a plus besoin de se rapprocher pour tourner les roulettes des lentilles puisqu’une manette permet de contrôler les machines à distance.

 ??  ??
 ??  ?? L’entreprise VU s’est munie de deux machines qui stérilisen­t les montures et les petits objets, comme les cellulaire­s, à l’aide de rayons UV. Pour certains examens nécessitan­t une plus grande proximité, l’image dans les oculaires est retransmis­e en haute définition sur un petit écran. L’interactio­n entre l’employé et le client se fait au travers d’une vitre en plexiglas.
L’entreprise VU s’est munie de deux machines qui stérilisen­t les montures et les petits objets, comme les cellulaire­s, à l’aide de rayons UV. Pour certains examens nécessitan­t une plus grande proximité, l’image dans les oculaires est retransmis­e en haute définition sur un petit écran. L’interactio­n entre l’employé et le client se fait au travers d’une vitre en plexiglas.
 ?? PHOTOS PIERRE-PAUL POULIN ??
PHOTOS PIERRE-PAUL POULIN
 ??  ?? FRANÇOIS LEBEL Fondateur de VU
FRANÇOIS LEBEL Fondateur de VU

Newspapers in French

Newspapers from Canada