Le Journal de Quebec

Anaïs Favron et les malaises de Si on s’aimait

- RAPHAËL GENDRON-MARTIN

Lorsque le confinemen­t est arrivé, l’animatrice Anaïs Favron était remplie de bonnes intentions. « Le premier mois, j’ai fait un 21 jours de remise en forme, dit-elle. Je mangeais super bien, je faisais des Facetime avec plein d’amis, je voulais profiter de ce temps de pause pour être au top ».

Le deuxième mois, elle a laissé tomber ses 5 à 7 sur Zoom avec des amis et elle a décidé de ressortir ses vieux Roller Blades.

« J’étais plus zen et j’assumais que ça n’allait pas si bien. Mais je prenais le temps de vivre sans me mettre de pression. Je n’ai pas appris une nouvelle langue, je n’ai pas fait de pain et je n’ai pas sauvé de vie ! »

Alors qu’elle a perdu différents contrats avec l’arrivée de la pandémie, l’animatrice a embarqué dans un nouveau projet avec l’émission L’école à la maison, qu’elle coanime à Télé-québec avec Pascal Morissette.

« Ces tournages m’aident tellement à me sentir utile et près des gens, dit-elle. Chaque fois que je reçois une photo ou une vidéo d’un enfant qui a fait une de mes activités, j’ai les larmes aux yeux. Je sais que ce n’est pas important comme travailler dans un hôpital, mais ça me fait du bien quand même ! »

THÉRAPIE DE COUPLE

Parlant télévision, Anaïs a eu un coup de coeur récemment pour la série Si on s’aimait, avec Guillaume Lemay-thivierge et Émily Bégin, à TVA.

« C’est mon plaisir coupable, dit-elle. C’est de la thérapie de couple avec des gens qui ne se connaissen­t pas. On regarde ça comme la plupart des télé-réalités : pour les malaises ! »

Elle a aussi regardé la nouvelle série jeunesse de Crave, Pour toujours, plus un jour. « Pier-luc Funk et Catherine Brunet sont délicieux ! »

Et elle a bien aimé la série canadienne anglophone Cardinal, avec Karine Vanasse.

« Elle joue en anglais, mais elle sacre en français par moments ! Elle est parfaite. »

DES SOUVENIRS

Son gros coup de coeur des dernières semaines a toutefois été la série documentai­re The Last Dance, qui porte sur Michael Jordan avec les Bulls de Chicago dans les années 1990.

« Ces années-là, je jouais au basketball à l’école secondaire et j’avais des photos de MJ dans mon agenda, dit Anaïs. C’est vraiment venu me chercher. La musique m’a rendue nostalgiqu­e ! »

Côté cinéma, l’animatrice a regardé beaucoup de films québécois au printemps. Parmi ses coups de coeur, elle nomme Jouliks, Il pleuvait des oiseaux et Antigone.

« On a vraiment eu une très grosse année de cinéma québécois, dit-elle. Je dis ça chaque année, mais cette année je le pense encore plus ! (rires) »

Musicaleme­nt, elle a découvert avec plaisir le nouveau projet d’ariane Moffatt et Étienne Dupuis-cloutier, SOMMM.

« Je textais avec Ariane parce que ses garçons faisaient mes bricolages de L’école à la maison. Et elle m’a parlé de son nouvel album qui sortait. Je suis allée l’écouter et c’est devenu immédiatem­ent ma trame sonore de l’espoir. C’est un album qui est arrivé en plein dans un moment pas facile et qui sonne comme l’été. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m’a fait du bien. »

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Anaïs Favron. PHOTO COURTOISIE

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