Le Journal de Quebec

Des partisans dans les estrades ?

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AGENCE QMI | Le gouverneur de l’état du New Jersey, Phil Murphy, n’a pas fermé la porte à un retour des partisans dans les stades de football dès cet automne.

Les Giants et les Jets de New York présentent leurs rencontres à domicile au MetLife Stadium, un stade situé au Meadowland­s Sports Complex du New Jersey. Or, cet État a été durement touché par la pandémie de COVID-19.

Ainsi, Murphy a été prudent dans ses propos, vendredi avec le magazine Sports Illustrate­d, à propos de la saison 2020 qui doit s’amorcer au mois de septembre.

« J’ai parlé [au commissair­e] Roger Goodell et nous parlons tout le temps avec les Giants et les Jets, a-t-il commencé par dire. Je pense qu’il est trop tôt pour parler des partisans [dans les stades]. Nous prenons, à ce stade, des pas de bébé et essayons lentement mais sûrement d’y arriver en commençant par le personnel, les entraîneur­s, les joueurs. »

« La tendance au New Jersey présenteme­nt […], c’est quand vous regardez les données, ça va bien. Nous ne sommes pas encore sortis du bois, mais ça va beaucoup mieux. Si ces tendances se poursuiven­t, dans quelques mois, la situation sera très différente. Nous essayons de faire les choses progressiv­ement. Nous prendrons une décision en nous basant sur les données. Les données en ce moment sont bonnes. »

Mais Murphy se garde bien de faire des prédiction­s, puisque la pandémie pourrait évoluer de différente­s façons et le monde n’est pas à l’abri d’une deuxième vague.

MENACES DE MORT CONTRE BREES

Par ailleurs, le quart-arrière des Saints de La Nouvelle-orléans Drew Brees a reçu des menaces de mort après avoir émis des commentair­es sur ce qu’il désignait comme un manque de respect à l’égard des ÉtatsUnis et de leur drapeau.

C’est du moins ce qu’a indiqué hier son épouse Brittanny, qui a offert ses excuses sur son compte Instagram. Quelques jours plus tôt, l’athlète concerné en avait fait de même, lui qui s’était placé dans l’embarras lors d’une entrevue au site Yahoo! en disant désapprouv­er les personnes s’agenouilla­nt durant l’interpréta­tion de l’hymne national, entre autres.

« Nous sommes le problème. J’écris ceci avec les larmes aux yeux et j’espère que vous entendez tous nos coeurs. […] Ce n’est qu’au cours des derniers jours, durant lesquels nous avons reçu des menaces de mort et qu’on a vécu l’expérience de la haine, que j’ai réalisé que ces mots étaient directemen­t dirigés vers nous, a-t-elle affirmé en évoquant les messages de Martin Luther King Jr. Comment quiconque nous connaissan­t ou ayant eu des interactio­ns avec nous peut penser que Drew ou moi-même avons un morceau raciste dans notre corps ? »

Par ailleurs, les excuses du pivot des Saints lui ont valu d’être la cible du président américain Donald Trump, qui a rédigé sur Twitter qu’il n’aurait pas dû se rétracter. Par la suite, Brees a répondu à son interlocut­eur sur Instagram en mentionnan­t notamment que « nous ne pouvons plus utiliser le drapeau pour discrédite­r les gens ou les distraire des vrais problèmes auxquels sont confrontée­s nos communauté­s noires ».

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