Le Journal de Quebec

RETROUVAIL­LES 4 MOIS PLUS TARD

L’impact entre en action face au Revolution ce soir

- Dave Lévesque Dlevesquej­dm l∫

C’est ce soir que l’impact disputera son premier match du tournoi de reprise de la Major League Soccer en affrontant le Revolution de la Nouvelle-angleterre, une équipe que le Bleu-blanc-noir a vaincue au premier match de la saison régulière. Cette victoire de 2 à 1, remportée au Stade olympique le 29 février, semble bien loin aujourd’hui tant le monde dans lequel on vit a changé.

Mais elle est aussi très loin quand il est purement question de soccer parce que les choses peuvent avoir changé.

« C’est pratiqueme­nt affronter cette équipe pour la première fois. Il leur manquait [Carles] Gil et nous n’avions pas Victor [Wanyama]», a souligné Thierry Henry hier.

« C’est la sensation que la saison commence encore une fois. On a pu les surprendre de par ce qu’on faisait, est-ce qu’on pourra les surprendre encore une fois ? Ce n’est jamais évident de battre la même équipe deux fois pratiqueme­nt d’affilée. »

LA FORME

L’opinion de Henry est partagée par Saphir Taïder, qui ne s’attend pas à voir les hommes de Bruce Arena sous le même jour qu’au cours de l’hiver dernier.

« Le match sera complèteme­nt différent. On les a battus chez nous, mais il leur manquait des joueurs, nous aussi, et leur système sera peut-être différent.

On va rentrer dans ce match en étant vraiment déterminés sans avoir d’excès de confiance.

Le hic ici est que si l’impact est en santé, hormis Steeven Saba qui se remet d’une fracture à un pied, elle a peut-être un peu de retard physiqueme­nt.

« Nous avons été l’une des dernières équipes à reprendre l’entraîneme­nt. Nous avons dû faire confiance à nos joueurs qui s’entraînaie­nt à la maison. Nous avons essayé de préparer nos joueurs de la meilleure façon possible sur le plan physique, mais aussi mental parce que c’est un aspect qu’il ne faut pas négliger », a souligné Henry.

« Ne pas avoir joué au football pendant trois mois, ne pas s’être préparés de la meilleure des façons, même si le staff a tout fait, ça fait que le groupe ne sera pas à 100 % », a ajouté Taïder.

MANQUE DE MATCHS

Thierry Henry l’avoue, ça n’a pas été facile de préparer son équipe pour ce tournoi en n’ayant pas la possibilit­é de jouer un ou deux matchs préparatoi­res.

Il rappelle que lors du camp d’entraîneme­nt, en janvier et février, ces rencontres amicales lui avaient permis de trouver la meilleure configurat­ion pour son équipe.

« Tactiqueme­nt, on a fait toute la préparatio­n avec quatre arrières et on a finalement joué avec cinq parce que nous ne pouvions pas jouer à quatre défenseurs.

« C’est ce que les matchs préparatoi­res nous permettent de voir. Cette fois-ci, nous allons en apprendre sur l’équipe d’un match à l’autre et comment Victor [Wanyama] peut être inclus dans la tactique. C’est un peu comme un nouveau départ. »

DIFFÉRENT

Les joueurs sont fébriles à l’idée de participer au tournoi, mais cette formule les sort un peu de leur zone de confort, eux qui sont habitués à une saison complète.

« C’est une autre compétitio­n avec un système complèteme­nt différent », a souligné Taïder.

En raison de la parité qui règne généraleme­nt dans la MLS, Samuel Piette estime que toutes les équipes peuvent aspirer à soulever le trophée, le 11 août.

« Dans cette ligue, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je crois que tout le monde peut gagner ce tournoi.

« C’est impossible de prédire qui a les meilleures chances, je pense qu’on part tous avec les mêmes chances. »

AJUSTEMENT

Le tournoi permettra au moins de mieux juger l’apport de Wanyama, le nouveau joueur désigné du club qui n’a joué qu’un match de Ligue des champions avant la pause des activités.

« Je ne peux pas révéler comment on va jouer jeudi soir, mais avec l’arrivée de Victor qui amène beaucoup d’expérience, de force et de calme, il faut en prendre avantage », a expliqué Piette.

« Mon rôle peut changer un peu. Après, c’est possible qu’on emploie une formation pour ce match et que lors du suivant, on en ait une différente. »

Taïder, qui occupe aussi une place de choix en milieu de terrain, ne craint pas que ses coéquipier­s et lui se marchent sur les pieds.

« Sam peut évoluer ailleurs, je peux évoluer plus haut et Victor plus bas, et il y a des jeunes qui peuvent y jouer aussi. On a des profils différents et c’est une chose positive. Sur le terrain, on prend du plaisir et c’est l’important. »

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada