« CE SERAIT UNE CATASTROPHE » –MARCRAMSAY
Les intervenants du milieu de la boxe professionnelle n’ont pas tardé à réagir aux intentions du Dr Horacio Arruda.
« Ce serait une catastrophe pour l’industrie de la boxe au Québec, a expliqué l’entraîneur Marc Ramsay. C’est une injustice.
« Les autorités gouvernementales vont avoir des problèmes. Ils empêcheraient des gens de gagner leur vie. C’est majeur. »
Ramsay dirige plusieurs boxeurs qui se produisent uniquement au Québec.
« Si cette décision passe, on pourrait assister à la fin de quelques carrières. Certains athlètes ne peuvent pas attendre un an ou même plus avant de renouer avec l’action. »
Son homologue à Québec, François Duguay, est plus sévère dans ses commentaires.
« C’est de l’improvisation pure et simple de la part d’arruda, a-t-il mentionné. Ce n’est que ça depuis plusieurs semaines.
« On a été le premier sport confiné par la santé publique. C’est de l’acharnement. C’est notre métier et ils ne semblent pas avoir de considération pour ça. »
PAS DE LOGIQUE
Les pugilistes s’interrogent sur les raisons qui se cachent derrière le raisonnement de la santé publique.
« C’est une décision qui n’a aucun sens, a affirmé Marie-ève Dicaire. Lorsqu’un événement est tenu à huis clos, ce sont seulement deux individus qui ne respectent pas les mesures de distanciation sociale. Ils seraient testés avant l’événement.
« Les hommes de coin, officiels et arbitres seraient masqués. Ils seraient à une distance convenable en plus d’être peu nombreux. On ne peut pas dire la même chose du soccer ou du hockey. Où est la logique là-dedans ? »
Sa collègue Marie-pier Houle appuie sa pensée.
« En tant que physiothérapeute, je travaille avec plusieurs équipes de soccer. Tout ce que j’ai vu comme mesures sanitaires, c’est un lavage de mains avant et après. On est très loin de ce qu’on voit dans L’UFC et à la boxe depuis la relance.
« Ce projet du Dr Arruda pourrait faire mourir notre sport. On va faire quoi si le vaccin contre la COVID-19 n’arrive jamais ? Et s’il est créé, quelle serait son efficacité ? Ce sont des questions légitimes qu’on doit se poser. »
VISIBILITÉ À L’INTERNATIONAL
La championne IBF des supermi-moyennes a également parlé de la visibilité de la boxe québécoise dans le monde.
« Lorsqu’un boxeur de chez nous réussit à se hisser dans les classements mondiaux, c’est la province au complet qui rayonne à travers le monde, a ajouté Dicaire. Sans oublier l’exemple de persévérance et de détermination qui est enseigné au reste de la population.
« Une telle décision serait très coûteuse pour de nombreuses carrières prometteuses. »