Le Journal de Quebec

ACCORDS ENTRE DES LABOS ET PLUSIEURS ÉTATS

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PARIS | (AFP) Signe de la compétitio­n intense entre les États, les contrats se multiplien­t pour tenter de s’assurer un accès à un éventuel vaccin anti COVID-19. Un accord a été annoncé hier entre les laboratoir­es Sanofi et GSK et les ÉtatsUnis et une réservatio­n faite par l’union européenne (UE).

Le candidat-vaccin développé conjointem­ent par le français Sanofi et le britanniqu­e GSK a été sélectionn­é pour le programme américain « Warp Speed » visant à assurer aux Américains l’accès à un vaccin le plus rapidement possible.

Dans le détail, Sanofi et GSK vont recevoir jusqu’à 2,1 milliards $ des États-unis contre la fourniture initiale de 100 millions de doses. Sanofi recevra la majorité du financemen­t du gouverneme­nt américain et précise que ce dernier dispose en outre d’une option pour la fourniture de 500 millions de doses supplément­aires.

L’UE n’est pas en reste : elle a annoncé hier avoir sécurisé la réservatio­n de 300 millions de doses de vaccins auprès de Sanofi et GSK pour 2021. Le montant de ce futur contrat sans obligation d’achat n’a pas été divulgué.

Selon Bruxelles, « le contrat envisagé avec Sanofi fournirait une option à tous les États membres pour acheter le vaccin ».

Sanofi et GSK avaient déjà annoncé mercredi un accord sur 60 millions de doses avec le Royaume-uni.

Et des opérations similaires se multiplien­t à travers le monde.

Par ailleurs, l’immunologu­e Anthony Fauci, voix de la raison scientifiq­ue aux États-unis, a émis des doutes hier sur la sécurité des vaccins actuelleme­nt développés par la Russie et la Chine. « J’espère vraiment que les Chinois et les Russes testent leurs vaccins avant de les administre­r à qui que ce soit », a-t-il déclaré.

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