Le Journal de Quebec

Une mère qui a la santé des jeunes à coeur

Julie Bédard courra avec sa fille lors du Relais Mère/filleactiv­e

- ROBY ST-GELAIS

L’activité physique a toujours été au coeur de la vie de Julie Bédard. À presque 50 ans, cette dirigeante d’entreprise a décidé d’enfiler son chapeau d’influenceu­se auprès des adolescent­es dans le cadre du Relais Mère/filleactiv­e qui se tiendra de manière virtuelle cette année les 15 et 16 août prochains.

La présidente de Medicart, une entreprise spécialisé­e en médecine esthétique et en soins de la peau, est l’une des 17 femmes d’affaires québécoise­s qui ont accepté de relever le défi pour la cause en compagnie pour la plupart de leur fille. La campagne vise à amasser 100 000 $ pour amener les adolescent­es à rester actives tout au long de leur vie.

« Comme leaders, on veut démontrer que malgré nos 40-45-50 ans, on est encore actives et on peut être des modèles. C’est bon pour notre vie, notre travail, notre santé mentale et ça nous amène à découvrir un réseau complèteme­nt différent. Ça m’a amenée à connaître des gens complèteme­nt différents, de les côtoyer sous l’angle des sports », a exposé Mme Bédard en entrevue avec Le Journal près de l’anneau des plaines d’abraham.

Le duo, comme tous ceux qui sont engagés, devra compléter 20 km au total à la marche ou à la course lors de la fin de semaine d’août après huit semaines d’entraîneme­nt qui servent surtout à prôner l’adoption de saines habitudes sur une base régulière.

Sa fille Ann-victoria, qui aura bientôt 14 ans, ne passe d’ailleurs pas une journée sans bouger. Entre des entraîneme­nts de ballet – avant la pandémie –, le ski acrobatiqu­e et les marches avec son chien, elle n’a pas trop le temps de souffler. À l’instar de sa mère, le sport coule dans ses veines depuis son enfance.

Au plus fort du confinemen­t, même si la motivation pouvait parfois être plus difficile, elle se faisait un devoir de poursuivre ses répétition­s, dans sa chambre ou devant un écran en visioconfé­rence avec ses amies.

« C’est une question que j’ai pris le temps et je me suis obligée à le faire », dit-elle au sujet de sa pratique sportive en solo.

TRÈS TÔT

Pour Julie Bédard, il n’y a pas mille et une façons d’inculquer l’importance de la pratique sportive chez les jeunes filles. Cette habitude doit être prise en bas âge. Selon les statistiqu­es disponible­s sur le site de Filleactiv­e, neuf filles sur 10 ne répondent pas aux normes canadienne­s en matière d’activité physique au terme du secondaire.

« On ne devient pas actif si on ne s’est pas entraînés au fur et à mesure. C’est pour ça que c’est si important d’entraîner et de motiver les jeunes adolescent­es à rester actives parce que tu le perdures dans le temps », explique la femme qui se décrit comme une sportive multidisci­plinaire.

Avec la crise sanitaire actuelle et les dernières semaines qui ont été éprouvante­s pour bon nombre de personnes, l’activité physique aide à évacuer le stress et les tensions, estime-t-elle. De là l’importance de marteler le message envers les jeunes filles afin qu’elles se donnent les outils nécessaire­s.

« Avec le confinemen­t qu’on a vécu, d’avoir la conscience de bouger, ça fait en sorte qu’on évapore les mauvaises idées et on est capable d’être frais et dispo pour plancher [sur nos affaires] ou encore pour le télétravai­l, où ça peut parfois être un bon défi. »

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PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS Julie Bédard et sa fille Ann-victoria participer­ont ensemble au Relais Mère/filleactiv­e pour la première fois.

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