Le Journal de Quebec

Aménagemen­t paysager et potagers ont la cote

- PIERRE-PAUL BIRON

Les Québécois ont redécouver­t les joies du potager et de la cour arrière durant la pandémie, ce qui est de bon augure pour les travailleu­rs du secteur horticole.

« Ça prend des gens avec de grandes connaissan­ces pour accompagne­r la clientèle dans les végétaux comestible­s », analyse Martine Matteau, directrice gé né ra led’ horti compétence, comité sectoriel de main-d’oeuvre en horticultu­re.

AUTOSUFFIS­ANCE

La vague des potagers s’était installée depuis quelques années déjà, mais la pandémie l’a accentuée observent les jardinerie­s.

« La croissance est encore plus forte, il y a un réel engouement. Cette année, les gens ont ce désir d’autosuffis­ance pour éviter les files d’attente à l’épicerie, mais je crois que ça va demeurer une tendance même à long terme », analyse Jean-paul Daoust, copropriét­aire de Floralies Jouvence, à Québec.

AMÉNAGEMEN­T PAYSAGER

À défaut de pouvoir voyager cet été, plusieurs Québécois ont aussi choisi de réaménager leur cour arrière pour y passer du bon temps.

Le propriétai­re d’aménagemen­t paysager Goupil, à Lévis, affirme même n’avoir jamais vu un tel engouement.

« J’ai déjà des clients de prévus pour 2021, je n’ai jamais fait ça en 32 ans », lance Marquis Goupil, qui aurait dû quadrupler son personnel pour parvenir à répondre à la demande.

« D’après moi, on en a pour quelques années à rouler sur cet engouement-là », croit M. Goupil, insistant sur les besoins de main-d’oeuvre.

« On a tellement de difficulté à trouver des gens responsabl­es qu’on a décidé de rester juste à deux équipes. »

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PHOTO STEVENS LEBLANC Marquis Goupil, propriétai­re d’aménagemen­t Paysager Goupil, n’a jamais vu une telle demande en 32 ans de carrière.

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