Explosion de la demande en désinfection
Le secteur environnemental, et plus particulièrement celui de la désinfection, est de ceux que la COVID-19 aura fait exploser. À un point tel qu’une entreprise spécialisée de Trois-rivières, Proaxion, a multiplié son chiffre d’affaires par dix.
Voyant que les entreprises avaient la volonté de désinfecter, mais que le budget devenait un obstacle à une pratique quotidienne, Brian Massie et son associé ont décidé d’offrir la vente et la location de leurs équipements.
En ressort une entente d’exclusivité canadienne pour la distribution et des possibilités quasi infinies.
« Ça a explosé. On croyait multiplier par quatre ou cinq, mais ça a dépassé ça. On a signé des ententes pour ouvrir des franchises à Whistler, à Toronto et au Nunavik. On fait partie des privilégiés », explique l’entrepreneur.
« RESPONSABILITÉ SOCIALE »
Ce boom vient de la conscientisation qu’a causée la COVID-19. Sans la pandémie, il n’y aurait probablement pas eu cette demande pour ce secteur d’activités.
« Tout ce qui est désinfection et restauration après-sinistre est extrêmement sollicité pour décontaminer les bureaux, les hôpitaux, etc. […] Il y a une responsabilité sociale qui s’est installée pour les entreprises d’offrir un environnement de travail sécuritaire. Et ça va rester », croit Dominique Dodier, directrice générale d’envirocompétences, le comité sectoriel de main-d’oeuvre en environnement.
Brian Massie observe la même chose sur le terrain. La pandémie aura mis le créneau « sur la map ».
BONNES CONDITIONS
C’est donc dire que les entreprises en désinfection offrent des perspectives d’emplois plus que favorables. Des bras, on en aura besoin dans ce secteur qui demeurera en forte demande selon les projections.
Et vu cette demande, de bonnes conditions de travail seront au rendez-vous.
« On fait toute la formation à l’interne, donc pas besoin de diplôme particulier. Mais malgré ça, on a de la misère à trouver. On a dû jongler pour trouver des façons de recruter », fait remarquer Brian Massie.