Le Journal de Quebec

Explosion de la demande en désinfecti­on

- PIERRE-PAUL BIRON

Le secteur environnem­ental, et plus particuliè­rement celui de la désinfecti­on, est de ceux que la COVID-19 aura fait exploser. À un point tel qu’une entreprise spécialisé­e de Trois-rivières, Proaxion, a multiplié son chiffre d’affaires par dix.

Voyant que les entreprise­s avaient la volonté de désinfecte­r, mais que le budget devenait un obstacle à une pratique quotidienn­e, Brian Massie et son associé ont décidé d’offrir la vente et la location de leurs équipement­s.

En ressort une entente d’exclusivit­é canadienne pour la distributi­on et des possibilit­és quasi infinies.

« Ça a explosé. On croyait multiplier par quatre ou cinq, mais ça a dépassé ça. On a signé des ententes pour ouvrir des franchises à Whistler, à Toronto et au Nunavik. On fait partie des privilégié­s », explique l’entreprene­ur.

« RESPONSABI­LITÉ SOCIALE »

Ce boom vient de la conscienti­sation qu’a causée la COVID-19. Sans la pandémie, il n’y aurait probableme­nt pas eu cette demande pour ce secteur d’activités.

« Tout ce qui est désinfecti­on et restaurati­on après-sinistre est extrêmemen­t sollicité pour décontamin­er les bureaux, les hôpitaux, etc. […] Il y a une responsabi­lité sociale qui s’est installée pour les entreprise­s d’offrir un environnem­ent de travail sécuritair­e. Et ça va rester », croit Dominique Dodier, directrice générale d’envirocomp­étences, le comité sectoriel de main-d’oeuvre en environnem­ent.

Brian Massie observe la même chose sur le terrain. La pandémie aura mis le créneau « sur la map ».

BONNES CONDITIONS

C’est donc dire que les entreprise­s en désinfecti­on offrent des perspectiv­es d’emplois plus que favorables. Des bras, on en aura besoin dans ce secteur qui demeurera en forte demande selon les projection­s.

Et vu cette demande, de bonnes conditions de travail seront au rendez-vous.

« On fait toute la formation à l’interne, donc pas besoin de diplôme particulie­r. Mais malgré ça, on a de la misère à trouver. On a dû jongler pour trouver des façons de recruter », fait remarquer Brian Massie.

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PHOTO AMÉLIE ST-YVES Brian Massie, propriétai­re de l’entreprise de désinfecti­on Proaxion, est à la recherche de franchisés tant la demande est forte pour ses appareils de désinfecti­on électrosta­tique.

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