Le Journal de Quebec

Frédéric Chabot en terrain connu

L’entraîneur des gardiens du Wild connaît bien les cerbères de l’équipe

- KEVIN DUBÉ

Après cinq saisons à occuper le poste d’entraîneur du développem­ent des gardiens du Wild du Minnesota, le Québécois Frédéric Chabot a obtenu une promotion en se voyant confier le mandat d’entraîneur des gardiens du grand club, mercredi dernier. Et il n’y a pas à dire, le résident de Saint-nicolas ne sera pas trop dépaysé. Non seulement Chabot est-il familier avec l’organisati­on du Wild — il occupait le poste d’entraîneur du développem­ent des gardiens de l’équipe depuis 2015 — mais il a aussi déjà travaillé avec les trois principaux gardiens de l’organisati­on, à commencer par Devan Dubnyk qu’il a dirigé avec les Oilers d’edmonton de 2009 à 2014. Il a aussi côtoyé Alex Stalock lorsque ce dernier était dans la Ligue américaine de hockey (LAH), en 2016-2017, et, plus récemment, il a conseillé le jeune de 24 ans Kaapo Kahkonen qui vient de remporter le trophée Baz Bastien Memorial remis au gardien par excellence de la LAH.

« C’est un beau défi. Ça fait cinq ans que je suis dans l’organisati­on et je suis satisfait du travail qu’on a accompli. On a eu du succès et chaque année, ça allait de mieux en mieux. C’est sûr que le succès qu’on a connu avec Kaapo n’a certaineme­nt pas nui, mais comme je disais, le développem­ent ne se fait pas en une nuit. C’est un processus à long terme et je pense qu’on est parti du bon côté. Maintenant, j’ai hâte de continuer à travailler avec les gardiens de l’organisati­on. »

AIDER DUBNYK

Chabot aura un mandat intéressan­t puisque le gardien partant de l’équipe depuis quelques saisons, Dubnyk, a connu sa pire saison depuis son arrivée avec le Wild ce qui a forcé l’organisati­on à faire confiance à Stalock lors de la récente ronde de qualificat­ion. Lors de son bilan de fin de saison, le directeur général du Wild, Bill Guerin, a pointé du doigt ses deux gardiens, particuliè­rement Dubnyk, pour des résultats décevants.

« Quand il est arrivé au Minnesota, Devan venait de traverser une période difficile et il a renouvelé sa motivation. Il est arrivé là affamé, il a simplifié sa façon de jouer et il évoluait aussi devant une équipe qui jouait mieux défensivem­ent devant lui. Il a été récompensé pour le travail qu’il faisait. Je pense qu’il doit revenir à cette mentalité », mentionne Chabot.

UN JEUNE À SURVEILLER

Dans le cas de Kahkonen, l’organisati­on du Wild espère avoir en lui son gardien d’avenir. Avec la saison qu’il a connue en 2019-2020 (fiche de 25-6-3, moyenne de 2,07 et pourcentag­e d’arrêts de 0,927), il est permis d’y croire.

« Pour avoir du succès, il faut avoir du talent. C’est un jeune qui lit bien le jeu, qui comprend la game et qui fait de bonnes lectures. Il a beaucoup travaillé sur sa game. Il n’est pas immense, mais c’est un gros bonhomme qui peut jouer beaucoup de matchs », note Chabot.

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PHOTO D’ARCHIVES, AGENCE QMI Avant d’être embauché par le Wild, Frédéric Chabot a entraîné les jeunes gardiens de l’organisati­on des Oilers de 2009 à 2014.

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