Petit guide de survie pour le travail à la maison
Qu’on le veuille ou non, tous les indices pointent dans la même direction. Le télétravail, qu’il soit complet ou partiel, est là pour demeurer.
Jeudi, la Chambre de commerce de Québec a dévoilé un sondage selon lequel plus de 80 % des employeurs ont modifié positivement leur perception du télétravail depuis le début de la pandémie. Au point où, du nombre, plus de 60 % comptaient même l’encourager à l’avenir.
La veille, une autre étude – d’indeed Canada cette fois – indiquait pour sa part que le nombre d’offres d’emploi affichées faisant référence au télétravail avait plus que doublé sur le site d’emploi au Québec, entre le 1er mars et le 1er août 2020.
Voilà autant d’indicateurs qui ne surprennent guère Manon Poirier, la directrice générale de l’ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréées du Québec (CRHA), convaincue que la tendance n’est pas prête de s’estomper.
LES TROIS ESSENTIELS
À ceux qui peinent toujours, tant bien que mal, à conjuguer avec cette nouvelle réalité, elle leur conseille d’abord de bien s’installer physiquement.
« C’est la base, dit-elle. Il faut trouver un endroit calme et confortable. La chaise de la salle à manger ne suffit plus. »
Elle recommande aussi de ne pas hésiter à imposer ses limites et de créer des coupures. Vous commencez une journée plus tôt, vous la terminez également plus tôt ! « Il faut prendre soin de son temps personnel, que ce soit seul ou avec des proches, avec autant de rigueur que celle qu’on accorde à notre temps de travail. »
Enfin, Mme Poirier encourage les télétravailleurs à briser l’isolement en se permettant de ponctuer leurs journées de rencontres virtuelles avec des collègues, comme cela se fait lorsque tout le monde travaille d’un même endroit. « Pourquoi ne pas s’organiser des cafés virtuels où, comme avant, on parle de tout sauf du travail. Si cela vous fait du bien, pourquoi pas ! »