Achalandage accru grâce aux banlieues
Le bureau de projet a présenté les chiffres de fréquentation du futur réseau de transport de Québec
La Ville de Québec promet une augmentation de 3,6 millions de passages dans son transport collectif à l’an un du tramway par rapport à la dernière mouture du réseau présentée en 2019, mais on compte principalement sur la nouvelle desserte des banlieues pour y arriver.
Le bureau de projet du tramway a présenté hier son étude d’achalandage actualisée avec le retrait du trambus du réseau de transport structurant. Malgré ce segment qui disparaît et une fréquence moins élevée, les chiffres démontrent une hausse d’achalandage anticipée.
Les responsables, pour présenter un portrait global de la situation, ont choisi d’inclure aussi le projet de nouvelle desserte des banlieues annoncée en juin par le Réseau de transport de la capitale (RTC). Celui-ci n’est pas compris dans le budget de 3,3 milliards $ du réseau de tramway. Il nécessite des investissements en infrastructures de 144 millions $ et représente des coûts annuels de fonctionnement de 34 millions $.
L’achalandage fera ainsi un bond de 40,5 % en 2026, par rapport à 2017, calcule-t-on. En comparaison, dans l’étude d’achalandage présentée en décembre 2019, qui tenait compte seulement du réseau comprenant un tramway et un trambus, on prévoyait une augmentation de 30,8 % par rapport à 2017. Il faut noter que l’étude de 2019 ne tenait pas compte des banlieues.
2,5 MILLIONS DE PASSAGES
En nombre de passages, cela correspond à 49,5 millions par an, à l’an un dans l’étude actualisée, contre 45,9 millions avec le réseau présenté en 2019, soit une hausse de 3,6 millions de passages. À elles seules, les banlieues apporteront 2,5 millions de passages par an.
Par ailleurs, le modèle confirme qu’il reste de la capacité suffisante pour accueillir des clients du service de transport de Lévis et les déplacements en provenance du futur troisième lien interrives, a souligné Luc Samson, coordonnateur à la planification du réseau du RTC.
Pour Daniel Genest, directeur du bureau de projet, cette étude actualisée est la démonstration que « le réseau ajusté continue d’offrir le bon mode de transport au bon endroit ».