Rousseau réfléchit toujours à une candidature à la mairie
Seul élu de Démocratie Québec à l’hôtel de ville de Québec, le conseiller Jean Rousseau se dit toujours en « réflexion » pour la chefferie de son parti et une possible candidature à la mairie.
Démocratie Québec a annoncé, hier, le lancement de la course qui couronnera le nouveau chef du parti cet automne, un an avant les prochaines élections générales. Les modalités de cette course feront l’objet de discussions aujourd’hui, au centre communautaire Lucien-borne, à l’occasion du congrès annuel du parti.
« Là, le parti juge que c’est le temps de se préparer pour la prochaine échéance électorale, d’où le lancement de la course », confie M. Rousseau en entrevue.
Les personnes intéressées auront jusqu’au 3 octobre prochain pour déposer leur candidature. Le futur chef devrait être élu par les membres du parti « d’ici novembre », apprendon dans un communiqué diffusé hier. Denis L’anglais agira à titre de président d’élection.
PLUSIEURS CHEFS INTÉRIMAIRES
À l’heure actuelle, le photographe et astronome Philippe Moussette occupe le siège de chef intérimaire. Le candidat défait dans Vanier-duberger, à l’élection de 2017, a succédé dans la plus grande discrétion à Denis Des Roches, qui avait lui-même succédé à Mbaï-hadji Mbaïrewaye à la suite du départ d’anne Guérette.
Depuis trois ans, les chefs intérimaires ont laissé pratiquement toute la place au conseiller Rousseau sur la place publique, mais ce dernier hésite toujours à prendre les rênes du parti et à se présenter à la mairie. « Je suis toujours en réflexion », a-t-il indiqué.
« LE PARTI VA BIEN »
M. Rousseau dit s’attendre à pouvoir échanger, en fin de semaine, avec une quarantaine de membres du parti à l’occasion du congrès. Deux salles ont été réservées afin de respecter les consignes sanitaires et la distanciation physique. Le masque sera évidemment obligatoire. « Les gens ont besoin de se voir et de se parler. Le virtuel, ça a bien des vertus, mais en politique, ça a ses limites », expose-t-il.
Démocratie Québec compte plus de deux cents membres, précise-t-il. « Le parti va bien, il est toujours actif, il y a de nouveaux membres et les positions que j’ai prises sur le transport régional ont suscité de l’intérêt. Il y a une vie de parti qui est présente, mais comme dans tous les partis, on suit les cycles électoraux et entre les élections, c’est toujours un peu plus calme. »
Le parti discutera aussi de ses grandes orientations en fin de semaine, il fera un bilan des audiences du BAPE sur le tramway, débattra de la « notion d’écoquartiers dans les anciennes villes » et proposera sa propre vision d’urbanisme pour la Ville de Québec.