Un violent incendie ravage un logement dans Vanier
Au moins quatre locataires ne pourront réintégrer leur demeure
Plusieurs personnes se sont retrouvées à la rue, hier, après qu’un violent brasier, causé par de l’huile à cuisson, a éclaté dans un immeuble d’appartements dans Vanier, à Québec.
Le Service de prévention contre les incendies de la Ville de Québec (SPCIQ) a été appelé à se déplacer au 330, avenue Rousseau, un peu avant 16 h.
À leur arrivée, les pompiers ont constaté que des flammes et de la fumée s’échappaient des portes et fenêtres d’un logement situé au dernier étage d’un immeuble résidentiel.
« On a fait une attaque transitoire en arrosant de l’extérieur afin d’atteindre le gros de flammes avant de pénétrer dans le bâtiment pour combattre l’incendie », indique le porte-parole du SPICQ, Alexandre Lajoie.
Avec le déclenchement d’une troisième alarme, plus de cinquante pompiers se sont rendus sur place pour étouffer le brasier qui s’est répandu dans le corridor de l’immeuble. Le gros des flammes était rabattu vers 17 h.
ÉVACUATION
Le commissariat aux incendies a affirmé, après enquête, que le sinistre avait été causé par de l’huile à cuisson laissée sur le feu sans surveillance.
Au total, plus d’une quarantaine de personnes ont dû être évacuées du bâtiment qui compte 36 appartements. Heureusement, personne n’a été blessé, mais « plus de quatre locataires » ne pourront réintégrer leur logement en raison de dommages importants.
Le bon fonctionnement des alarmes incendie ainsi que des détecteurs de fumée ont permis d’éviter le pire, d’après M. Lajoie.
Par ailleurs, une rumeur circulait selon laquelle un homme aurait sauté de son balcon pour échapper à l’incendie. Cependant, comme cet individu n’a pas été retrouvé et que personne n’a été rapporté blessé, le SPCIQ ne peut confirmer l’information.
Rencontrée sur les lieux, la voisine de l’appartement en flamme, Sabrina Morand Cameron, avait de la difficulté à contenir ses larmes.
Bien qu’elle ait pu se sortir indemne de l’incendie, avec son conjoint et son chat, elle craint d’avoir perdu une bonne partie de ses biens.
VRAIMENT VITE
« Je ne sais pas de quoi ça a l’air chez moi. Je sais que [les pompiers] y sont allés, ils ont fait un trou dans mon plafond », raconte la femme de 22 ans, avec un trémolo dans la voix.
« J’étais dans la chambre et mon chum dans le salon, mais lui n’entend pas les bruits aigus. Quand je suis allée le voir pour lui demander s’il entendait l’alarme, je voyais déjà de la boucane sous la porte et du feu dans le corridor. Ça s’est passé vraiment vite », ajoute-t-elle.
Mme Morand Cameron sera hébergée chez sa mère quelque temps, en attendant de pouvoir réintégrer son logement ou d’en trouver un nouveau.