Pas facile de vendre des mini-maisons au Québec
Les réglementations désavantagent leur installation
AGENCE QMI | Une entreprise de l’île d’orléans, dans la région de Québec, construit beaucoup de mini-maisons pour le marché américain, mais a beaucoup plus de difficultés à en vendre ici.
L’entreprise Minimaliste reçoit entre 40 et 60 demandes par semaine pour des projets de mini-maisons, surtout sur la côte ouest américaine.
Au Québec, les réglementations québécoises continuent de désavantager ce genre de constructions.
Par exemple, les mini-maisons sont considérées à certains endroits comme des véhicules récréatifs et ne peuvent alors être installées que dans des parcs de maisons mobiles.
POPULAIRE CHEZ LES RETRAITÉS
Or, « les mini-maisons peuvent être raccordées aux services comme une maison conventionnelle », plaide Jean-philippe Marquis, vice-président aux ventes et développement chez Minimaliste.
Ces habitations faites sur mesures sont prisées par les personnes âgées qui ne souhaitent pas aller en résidence et qui veulent demeurer sur le même terrain que leurs enfants, entre autres.
« Les mini-maisons permettent une certaine intimité entre la famille et les grands-parents si on veut », explique Jean-philippe Marquis.
Les unités quatre saisons de l’entreprise de l’île d’orléans se détaillent entre 65 000 $ et 160 000 $.
DES CHANGEMENTS QUI TARDENT
Même si la demande commence à se faire sentir ici aussi, l’union des municipalités du Québec (UMQ) a fait savoir qu’elle ne s’est pas penchée sur ce sujet jusqu’ici.
L’UMQ s’en tient à la réglementation municipale de chaque ville.
La Ville de Québec, elle, a en tout cas manifesté de l’intérêt. La municipalité assure qu’elle se penchera sur le dossier des mini-maisons et s’est montrée ouverte à recevoir les conseils de l’entreprise Minimaliste.