Qui voudra se présenter à la mairie de Québec ?
KARINEGAGNON
On ne sait toujours pas si Régis Labeaume sollicitera un cinquième mandat l’an prochain, celui-ci laissant planer le doute. « Je ne donnerai pas de réponse à ça. J’aimerais ça faire un peu de stratégie, laisser mes adversaires sur les talons. La dernière fois, c’était trop évident », a-t-il répondu lorsque je lui ai de nouveau posé la question, lundi.
Lors des précédentes élections, plusieurs candidats intéressés n’attendaient que son départ pour se lancer. Le fort appui dont il bénéficiait lors des scrutins et dans les sondages provoquait cette hésitation.
Cette fois, cependant, on sent que la porte est ouverte, étant donné les difficultés rencontrées par son grand projet, le tramway, et les relations difficiles de M. Labeaume avec le gouvernement Legault.
Faudrait-il repartir avec du sang neuf pour un leadership renouvelé pour Québec ? Plusieurs se posent la question et pourraient être tentés, cette fois, de faire le saut.
SAM HAMAD
Parmi les noms qui viennent régulièrement à mes oreilles figure celui de Sam Hamad. Ex-président du Conseil du trésor et ex-ministre responsable de la Capitale-nationale, celui-ci a contribué à la réalisation de nombreux projets s à Québec, dont la promenade Samuel-de Champlain.
En 2018, il m’avait juré qu’il ne se présenterait plus jamais en politique, quel que soit le palier. Plusieurs sources laissent toutefois croire qu’il pourrait avoir changé d’avis devant les cafouillages entourant le réseau de transport structurant. Joint par téléphone, M. Hamad n’a pas souhaité commenter.
OLGA FARMAN
Le nom d’olga Farman est aussi évoqué. Figurant parmi les cent Canadiennes les plus influentes, selon le prestigieux palmarès du Réseau des femmes exécutives, cette réputée avocate, associée directrice du bureau de Québec du cabinet Norton Rose Fulbright, est impliquée dans de nombreux projet s et organisations à Québec.
Se disant « sincèrement touchée », Mme Farman a tenu à « préciser rapidement et sans équivoque » que « je n’ai aucune intention de me présenter aux prochaines élections municipales. Ma priorité professionnelle demeure mon équipe ainsi que mes projets passionnants chez Norton Rose Fulbright. Ma contribution à l’essor de notre ville passe par mes implications d’affaires et communautaires ».
AGNÈS MALTAIS
Après 20 ans en politique active, Agnès Maltais s’est retirée en 2018, mais plusieurs la voient très bien comme mairesse de Québec. Jean-paul L’allier fut son mentor politique et elle a porté les dossiers de Québec à l’assemblée nationale. Solide et expérimentée, Mme Maltais ais feraiferait ausaussi une excellente ambassadrice pour le projet de tramway.
JULIE LEMIEUX
Ex-bras droit de Régis Labeaume, Julie Lemieux pourrait-elle être tentée de faire le saut si Régis Labeaume décidait de ne pas revenir ? Loin des projecteurs depuis qu’elle a quitté la politique municipale, en 2017, l’ex-vice-présidente du comité exécutif est devenue, il y a un an, la nouvelle PDG d’opération Enfant Soleil, une cause qui lui tient beaucoup à coeur et où elle est entourée de gens qu’elle apprécie.
Un retour en politique municipale « n’est pas dans mon radar », a-t-elle répondu au Journal.
NATHALIE NORMANDEAU
Souvent pressentie comme future mairesse de Québec, Nathalie Normandeau jouit d’un bon capital de sympathie à Québec, où elle a été animatrice à la radio pendant plusieurs années. On raconte en coulisses qu’elle pourrait être intéressée à faire le saut en politique municipale à Québec, si elle ét tait libérée, le 23 septembre prochain, des es accusations ons qui pèsent contre elle.
Jointe au téléphone, Mme Normandeau a fait savoir qu’elle avait les deux pieds dans sa cause et y consacrait toutes ses énergies.
SÉBASTIEN PROULX
Jusqu’à maintenant, Sébastien Proulx a toujours démenti qu’il pouvait avoir envie de se lancer à la suite de Régis Labeaume à la mairie de Québec. Aux dernières nouvelles, on m’a indiqué que l’ex-ministre libéral et député de Jean-talon envisagea ait plutôt de passer les prochaines années dansd l’entre- l’ t
prise privée, lui qui s’est joint à Desjardins comme directeur des affaires institutionnelles en 2019.
M. Proulx n’a pas rendu l’appel du Journal.
DOMINIQUE BROWN
Propriétaire de Chocolats favoris depuis 2012, Dominique Brown a souvent été présenté par le maire Régis Labeaume, lors d’événements, comme le « futur maire de Québec ». L’an dernier, en entrevue avec Le Soleil, il n’avait pas fermé la porteporte. Lorsque e j’ai vérifié à mon tour, à la même période, il m’a répondu : « Rassure-toi. Je suis 100 % Chocolats Favoris ».
M. Brown n’a pas rappelé Le Journal.
OPPOSITION
À l’hôtel de ville, Jean-françois Gosselin, chef de l’opposition, a déjà laissé entendre qu’il briguerait une fois de plus la mairie. Mieux préparé, démontrant une plus grande assurance qu’à ses débuts, M. Gosselin n’es st toujours pas parvenu, de l’avis de plusieurs, ieurs à s’impo-smpo
ser comme un futur maire de Québec. Les gens le connaissent davantage comme un opposant à M. Labeaume, et il n’a pas réussi, depuis quatre ans, à se distinguer au niveau de sa vision et de son ambition pour Québec.
De son côté, Jean Rousseau, seul représentant de Démocratie Québec à l’hôtel de ville, a annoncé samedi qu’il se présentait à la chefferie de son parti, dont l’élection se déroulera cet automne.
On ne sait toujours pas si Régis Labeaume sollicitera un cinquième mandat l’an prochain