L’auberge de jeunesse QBEDS ouvre ses portes
Près de 3,5 M$ ont été investis pour réaliser ce projet
Chose promise, chose due. L’auberge de jeunesse QBEDS, aménagée au coût de 3,5 millions $ par le promoteur Douville, Moffet & Associés, vient d’ouvrir ses portes sur la Grande Allée, à Québec.
Même si on sent que les murs sont remplis d’histoire, la nouvelle auberge de jeunesse, installée dans l’ancien restaurant La Vieille Maison du Spaghetti, ne manque pas de gueule.
D’une pièce à l’autre, le « wow » est au rendez-vous. En achetant ce bâtiment érigé en 1899, le promoteur de Québec avait un objectif en tête, soit celui de le rénover pour y faire une auberge de jeunesse version 2.0 tout en préservant le cachet unique des lieux. On peut dire que la mission est accomplie.
OUVERTURE SATISFAISANTE
L’endroit dispose de 131 lits répartis dans des dortoirs et des chambres individuelles. L’auberge a ouvert ses portes le 3 juillet dernier. La COVID-19 était loin d’être dans les plans lorsque le promoteur s’est porté acquéreur des lieux l’an dernier.
« Depuis l’ouverture, on accueille des touristes québécois et ontariens. C’est surprenant parce que ç’a déboulé assez vite. On a quand même été occupés. On n’est pas à pleine capacité, mais les étages, qui disposent de chambres privées, sont complets du vendredi au lundi depuis notre ouverture », a affirmé Guillaume Bard, directeur de la commercialisation.
Les 18 à 35 ans représentent la clientèle cible. Le prix d’une nuitée varie de 23 $ à 140 $.
Les boiseries, les murs de pierre, les foyers et l’escalier en bois travaillé ont été préservés et mis en valeur.
« On avait un certain défi dans lequel on voulait garder le cachet de l’espace, mais en même temps créer un buzz pour attirer une clientèle jeune. On voulait créer un produit “instagramable” comme avec la forêt intérieure avec un gazon synthétique », a ajouté François Moffet, directeur des opérations et des projets.
La cuisine commune présente une murale sur 360 degrés, créée par le collectif Casa Cartel. L’auberge offre aussi des espaces de jeux, et le bar Expat sert de lieu de rencontres, dans le respect des règles imposées par la pandémie.
LIVRAISON RETARDÉE
La COVID-19 a forcé l’arrêt des travaux durant une période de six semaines au printemps dernier. Le projet devait au départ être prêt le 1er mai.
« On s’attendait à une catastrophe. C’est pour ça qu’on se contente plutôt bien de ce qu’on réussit à faire jusqu’à maintenant. C’est surprenant, même si ce n’est pas à la hauteur de ce qu’on avait prévu initialement », a continué M. Bard, qui observe un esprit de solidarité entre les commerçants de la Grande Allée, surtout en ces temps difficiles.