Le Journal de Quebec

Où trouver le courage de le quitter ?

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.co

Je suis en couple depuis 10 ans. Au début on s’aimait comme des fous, même si on avait de fréquentes discussion­s sur la possibilit­é d’avoir des enfants. Après cinq ans d’essais infructueu­x, pour faire valoir mon désir d’en avoir à un chum qui m’avait, dès le début, annoncé qu’il n’en voulait pas, je me suis résignée. Mais je gardais au fond du coeur une espèce de rancune, même si, à part l’argent, ça allait bien sur la majorité des autres plans.

Et c’est l’argent, justement, qui est venu foutre le bordel dans notre couple. Mon chum est dépensier et exige que nous partagions moitié/moitié les dépenses de la maison, même si je gagne 600 $ de moins que lui par mois. Je ne disais rien au début, mais là ça commence à me peser, et j’aurais envie de lui faire réaliser l’injustice qu’il me fait vivre.

Comme notre vie sexuelle est sur pause depuis un bon moment déjà, s’est ajouté que j’ai eu un kick sur un autre gars avec qui je couche de temps en temps pour ventiler un peu. Je me rends bien compte qu’un couple sain, ça ne devrait pas fonctionne­r comme ça, mais je suis incapable de lui poser un ultimatum sur l’argent, ni de lui dire que je ne l’aime plus.

Je me sens mal dans cette situation-là, mais je me sens incapable de poser le moindre geste pour sortir d’une telle impasse. Je me sens lâche de ne pas être capable de faire valoir mes droits, en même temps que je me sens coupable de tromper un homme que j’aime encore dans le fond.

B. S.

Je pense que vous êtes mûre pour une double thérapie. Une première pour vous même, car il est anormal d’être incapable de transmettr­e ses besoins à celui qui partage notre vie. Et ceci concerne autant l’équilibre du plan financier de partage des dépenses, que celui des relations sexuelles.

Et une deuxième que vous devriez faire en couple pour vérifier vos raisons d’être ensemble et dresser un plan d’avenir sur lequel vous êtes tous deux d’accord. Pour éviter de se perdre de vue dans un couple, il est nécessaire de faire le point régulièrem­ent, d’autant plus quand trop d’aspects de la vie à deux séparent les protagonis­tes.

Chicane de clôture

Nous avons passé un été difficile et il en a résulté un état de guerre duquel on ne sait plus comment se sortir mon mari et moi. Nos voisins ont un gros chien qui reste souvent seul dans leur cour grillagée. Il leur arrive même de l’y laisser ainsi pendant des heures avec un bol d’eau et un autre de croquettes. Mais après un certain temps, le chien se tanne de sa solitude, et aboie dès qu’il voit nos enfants jouer dans notre cour. Un peu comme s’il voulait attirer leur attention.

Certains voisins se sont plaints des aboiements du chien et ont fait une plainte à la police. Vous pensez bien qu’ils disent que leur chien ne constitue pas un danger puisqu’il est attaché, mais que ce sont nos enfants qui l’excitent et le font aboyer. Ils sont venus nous demander de garder nos enfants tranquille­s quand ils sont dans la cour, mais comment voulez-vous arrêter des enfants qui jouent ? Ils sont en maudit contre nous parce que tous les voisins se plaignent du chien, alors que selon eux, nos enfants partagent la moitié de la responsabi­lité. Comment calmer le jeu ?

Anonyme

Comme la clôture qui vous sépare est grillagée, pourquoi ne pas la bloquer avec une bande de tissu opaque. Ne voyant plus les enfants, peut-être cela empêchera-t-il le chien de se manifester ? Si ce n’est pas déjà fait, une rencontre avec vos voisins pour les sensibilis­er au droit de vos enfants de jouer dans votre cour permettrai­t peut-être de calmer la donne.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada