Quand les papis font la résistance
En guerre avec grand-papa ne passe pas la rampe
Robert De Niro, Christopher Walken, Uma Thurman, Cheech Marin et Jane Seymour sont à l’affiche de la comédie En guerre avec grand-papa. Mais ce n’est pas un gage de succès...
Depuis quelques années, Robert De Niro accumule les rôles oubliables, les apparitions dans des films de série B dont on ne peut s’empêcher de se demander l’utilité, Sale grand-père (2015) constituant le point d’orgue de cette lente et douloureuse descente aux enfers.
Le point positif de En guerre avec grand-papa, c’est qu’il est bien meilleur que le Sale grand-père… Parce que ce n’est pas du côté du scénario, anorexique, qu’on trouvera une quelconque satisfaction.
En une phrase, le jeune Peter (Oakes Fegley) déclare la guerre à son grand-père (Robert De Niro) après avoir été obligé de lui céder sa chambre et de déménager au grenier, le patriarche étant venu habiter avec sa fille (Uma Thurman), son gendre (Rob Riggle) et leurs deux enfants (Laura Marano tient le rôle de la fillette).
En fouillant ailleurs que dans cette trame narrative convenue et prévisible, tirée du roman jeunesse éponyme de Robert Kimmel Smith, on trouve quelques autres rares attraits à ce long métrage de 94 minutes réalisé par Tim Hill.
GROSSE DISTRIBUTION, MAIS
Le premier attrait, c’est la distribution et non les rôles, tous plus ridicules les uns que les autres.
Robert De Niro, Uma Thurman, Christopher Walken, Jane Seymour et Cheech Marin font toujours plaisir à voir, puisqu’on en profite pour se remémorer leurs prestations passées… et qu’on se précipite pour aller visionner de nouveau les Kill Bill, Voyage au bout de l’enfer et autres Chauffeur de taxi, Casino, Faut trouver le joint.
Ensuite, quelques gags de cette guerre intergénérationnelle parviennent, on ne sait trop par quel miracle, à nous tirer de brefs sourires vite effacés par l’accumulation de poncifs dépassés. Mais ça ne suffit pas à nous remonter le moral.