Biden est un « politicien « corrompu », dit Trump
De multiples déplacements pour le président américain
MUSKEGON | (AFP) Donald Trump a poursuivi sa campagne à un rythme effréné, avec de multiples déplacements à travers le pays hier, pour mobiliser ses troupes et rattraper son retard sur son adversaire démocrate Joe Biden, à 17 jours de l’élection présidentielle américaine.
Le milliardaire de 74 ans s’est rendu hier dans le Michigan – où il a qualifié son adversaire de « criminel » et affirmé que les démocrates étaient des anti-américains –, puis dans le Wisconsin.
Devant une foule rassemblée à Muskegon (Michigan), il a déclaré que les démocrates voulaient « effacer l’histoire américaine, détruire les valeurs américaines et le mode de vie américain ». « Joe Biden est un politicien corrompu et la famille Biden est une entreprise criminelle », a-t-il lancé. « C’est un criminel » [...] qui « représente un risque pour la sécurité nationale », a encore ajouté le président devant ses sympathisants.
Donald Trump, qui était attendu à Las Vegas hier soir pour une tournée dans l’ouest du pays dès dimanche, avait remporté en 2016 le Michigan et le Wisconsin, deux États traditionnellement démocrates.
Confronté à des sondages qui le donnent battu, à une pandémie de coronavirus qui a dépassé les 8 millions de cas positifs aux États-unis, et aux doutes qui surgissent dans son propre camp, l’hôte de la Maison-blanche « mise tout » pour combler son retard, a assuré hier sa porte-parole, Kayleigh Mcenany.
« UNE VAGUE ROUGE »
« La stratégie du président est de travailler pour avoir les voix du peuple américain. C’est la raison pour laquelle il sera dans deux États aujourd’hui et qu’il fera deux meetings demain, et deux autres en Arizona lundi », a-t-elle dit sur Fox News.
Comme en 2016, Donald Trump fait une intense campagne de terrain avec plusieurs déplacements par jour. Il s’est rendu vendredi en Géorgie et en Floride, deux États qu’il peut difficilement se permettre de perdre s’il veut l’emporter face à Joe Biden le 3 novembre.
Pour mobiliser ses fidèles, il a annoncé, malgré les sondages, « une vague rouge d’une amplitude jamais vue », en référence à la couleur des républicains.
« Le jour de l’élection [...], nous allons infliger à Joe l’endormi une défaite retentissante », a-t-il tonné devant une foule enthousiaste en Floride.