DANAULT UN ÉLÉMENT ESSENTIEL
La contribution du Québécois est toujours aussi importante aux yeux de son entraîneur
Josh Anderson, Tyler Toffoli, Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi. Depuis quelques semaines, chez le Canadien, on semble n’en avoir que pour ces attaquants et pour Brendan Gallagher, le guerrier ultime de l’équipe.
On n’évoque pas souvent le nom de Phillip Danault. Sauf pour parler des négociations de contrat, qui semblent aller au ralenti, ou pour indiquer qu’en raison de l’émergence des deux jeunes joueurs de centre, son statut au sein de l’équipe sera peut-être appelé à changer.
Pour Claude Julien, la contribution du Québécois sera toujours aussi importante.
« C’est sûr que je ne m’occupe pas des contrats, mais comme joueur de hockey, son rôle n’a pas changé. Il continue à être un centre très fiable et très efficace dans les mises en jeu », a mentionné l’entraîneur du Canadien, hier.
Lors de ses dernières sorties publiques, l’attaquant de 27 ans avait spécifié ne pas souhaiter se voir accoler l’étiquette de joueur strictement défensif. Julien semble en avoir pris bonne note.
« Il contribue à la production de son trio. À cinq contre cinq, ce trio a été l’un des meilleurs de la ligue », a rappelé le Franco-ontarien.
PRÈS DE BERGERON ET BARKOV
Vérification faite auprès des sites spécialisés naturalstattrick et leftwinglock, Tomas Tatar, Danault et Brendan Gallagher ont uni leurs efforts pour 36 buts à cinq contre cinq.
Cette unité arrive au troisième rang derrière celle de David Pastrnak, Patrice Bergeron et Brad Marchand, chez les Bruins (43 buts), et celle composée de Jonathan Huberdeau, Aleksander Barkov et Evgenii Dadonov, chez les Panthers (37).
Dans un monde idéal, Danault et Marc Bergevin parviendraient à s’entendre avant le début de la prochaine campagne. Cependant, la période dans laquelle on se trouve est tout, sauf idéale.
« Tout le monde voudrait que ce soit réglé. Tout le monde veut avoir un contrat pour obtenir la sécurité. Si ça fonctionne, tant mieux. Dans le cas contraire, ça fait partie du hockey », a déclaré Julien, faisant référence au fait que Danault ne serait pas le premier joueur à amorcer la dernière année de son contrat sans l’assurance d’un renouvellement.
PORTE TOUJOURS OUVERTE
Par ailleurs, les mouvements de personnel ne se sont pas faits à sens unique chez le Canadien au cours des dernières semaines. Max Domi est parti à Columbus en échange d’anderson, Karl Alzner a vu son contrat être racheté et Charles Hudon, bien que toujours la propriété du Canadien, s’est exilé à Lausanne, en Suisse.
Au moment de faire le bilan de leur association avec le Canadien, ils ont tous les trois soulevé un manque de communication de l’organisation, particulièrement de Julien, à leur égard.
Profitant de l’occasion pour se défendre, l’entraîneur du Canadien a paru agacé que pareils propos aient été tenus à son endroit.
« Partout où je suis passé, j’ai toujours dit que ma porte était ouverte. Avec le nombre de joueurs que l’on a sous la main, c’est difficile de parler à chacun d’eux tous les jours. Cependant, je considère que la communication a toujours été bonne », a-t-il soutenu.
ATHLÈTES FIERS
Évidemment, dans un groupe de plus d’une vingtaine de personnes, il y aura toujours des mécontents. C’est vrai au hockey comme ça l’est dans n’importe quelle entreprise. Et lorsqu’un employé ne se sent pas utilisé à sa juste valeur, il peut se laisser gagner par la frustration.
« C’est difficile pour un entraîneur de plaire à tout le monde. Ces trois joueurslà, ce sont toutes de bonnes personnes. Je les respecte énormément. Ce sont des athlètes fiers qui ont senti le besoin de se défendre. Je comprends ça », a reconnu Julien.
« Avec les réseaux sociaux, les joueurs s’expriment beaucoup plus que par le passé. Dans mon temps, quand on t’envoyait ailleurs, tu ramassais ta poche et tu partais », a-t-il poursuivi.
Chialer tout seul dans son coin avait alors beaucoup moins d’impact.
« IL CONTINUE À ÊTRE UN CENTRE TRÈS FIABLE ET TRÈS EFFICACE DANS LES MISES EN JEU »
– Claude Julien