Le Journal de Quebec

De la lecture pour s’évader

La librairie L’hibou-coup bien implantée à Mont-joli

- YVES LECLERC propriétai­re de L’hibou-coup

Au fil des semaines, depuis le début de la pandémie, Michel Dufour réalise l’importance du livre pour la santé mentale.

« Les gens, lorsqu’ils sont confinés, ont besoin de lire. Ils ont envie de s’évader d’une autre façon. C’est comme être avec quelqu’un qui te parle. Ça permet de combler des solitudes et de passer du bon temps où tu apprendsnd­s des choseschos­es. C’estcest un beau passe-tempss », a-t-il lancé, lors d’un entretien.

Le propriétai­re de la librairie L’hibou-coupc de Mont-joli avoue queq la période où il a étté obligé de fermer son commerce a été difficile. Avril et mai, malgré les ventes en ligne, ont été des mois très durs à traverser.

« On avait peur que ça mette le commerce à terre », a--t-il fait remarquer, lors d’un entretien téléphoniq­que.

Les ventes effectuéée­s depuis le mois de juin perrmetten­t à la librairie de rattraper ce quii a été perdu.d

Michel Dufour précise que les restaurant­s, les bars et ce qui est lié à la culture souffrent beaucoup plus.

« Nous sommes les privilégié­s de la culture en ce moment », a-t-il indiqué.

STABILITÉ

Michel Dufour avait 21 ans, lorsqu’il a ouvert, en 1978, la librairie L’hibou-coup aux Galeries Mont-joli en Gaspésie. La tabagie opérée par son père vendait des livres et ça lui a donné envie d’ouvrir une librairie.

« Il n’y avait pas de librairie à Mont-joli. J’étais plein de sève et d’idéaux et je voulais faire ma part et m’impliquer dans ma petite communauté. Tout le monde me disait que la ville était trop petite pour faire vivre une librairie. Je me suis lancé et j’en ai déjoué plusieurs », a-t-il mentionné.

En 1992, la librairie L’hibou-coup s’est installée au centre-ville sur le boulevard Jacques-cartier.

En temps de pandémie, Michel Dufour et sa petite équipe n’ont eu d’autre choix que de s’ajuster. Ils ont mis sur pied, comme plusieurs libraires, un service de livraison. Les choses se passent bien depuis la réouvertur­e du commerce.

« Nous ne sommes pas en zone rouge. Les gens sont discipliné­s et respectueu­x des règles. Les librairies sont de beaux commerces et on a une belle relation avec notre clientèle », a-t-il indiqué.

Michel Dufour constate que la stabilité de revenus, dans sa région, est bonne pour son commerce.

« On a une population un peu plus vieille et une partie de ma clientèle n’a pas vu ses revenus être affectés comme dans d’autres endroits. L’achat de livres est aussi quelque chose qui n’est pas toujours lié avec la richesse d’une personne. Une personne qui priorise la lecture va toujours trouver le moyen et le temps pour acheter des livres », a-t-il dit.

L’EVEREST

Parmi les livres qui sont en demande et qui connaissen­t du succès actuelleme­nt, on retrouve em de Kim Thuy, le nouveau Ricardo, R les livres Ho ockey Mom et Socc cer Mom et Les souvenirs d’év vangéline de Louise Tremb ll a y - d ’ E s - siiambre.

Grand lecteeur, Michel Dufour a eaucoup u au cours dees derniers moois. ll a passé àà travers La Bête de David Goudrreaul­t, La mariée dde corail de Roxanne Bouuchard, Ceux dde là-làbbas dde Patrickpti Sénécal, PLQ Inc, il a lu sur Donald Trump et le dernier Michael Connelly, dont il est un grand fan.

« J’ai beaucoup aimé L’abominable de Dan Simmons. C’est un roman qui parle de la conquête de l’everest », a-t-il fait savoir.

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Michel Dufour,

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