Des conditions difficiles
Marc Dos Santos espérait voir son équipe progresser en 2020 et on peut dire qu’il a atteint son objectif malgré une année drôlement différente de ce qu’il avait imaginé.
« On a eu une bonne amorce dans la présaison et les deux premiers matchs de la saison, et puis la COVID est arrivée », a-t-il expliqué lors d’une visioconférence.
Comme plusieurs joueurs se sont désistés du tournoi de reprise à Orlando, il a travaillé dans des conditions très particulières.
« On a dû séparer le groupe en deux avec les joueurs qui sont allés au tournoi et ceux qui sont restés à Vancouver. »
RECOLLER LES MORCEAUX
Ensuite, il a eu très peu de temps pour recoller toutes les pièces de son équipe en vue de la phase suivante de la saison.
« On a eu à travailler à l’usure au tournoi, et après, on a eu une période de quarantaine de 14 jours avant de devoir se dépêcher à réunir les deux groupes pour les six matchs canadiens, et nous avons progressé.
« Ensuite, nous sommes allés à Portland et notre premier match à domicile au Providence Park a été contre Portland, ça dit tout de ce séjour. »
N’empêche que son équipe a terminé au 9e rang de l’association Ouest, ratant les séries par trois points. C’est une nette progression sur l’an passé, alors que les « Caps » avaient fini dans la cave de l’ouest, avant-derniers dans la MLS.
« Quand je garde l’image complète, est-ce que je crois que dans une saison normale de 34 matchs nous aurions été dans les huit premières positions ? Je crois que oui. »
NORMALITÉ
Selon Crépeau, le bris de normalité et l’exil vers Portland ont joué pour beaucoup dans les résultats de son équipe, un peu comme Thierry Henry s’évertue à le dire dans le cas de l’impact.
« Je comprends ce que c’est quand on joue un match à la maison et qu’on peut ensuite prendre sa voiture et rentrer à la maison pour se reposer.
« On a beaucoup pris l’autobus pour retourner à l’hôtel après les matchs. J’ai vu le groupe grandir et progresser énormément dans ces conditions. »
Il espère maintenant retrouver un peu de normalité auprès de sa famille avant de reprendre le travail pour préparer la saison 2021, qui doit normalement s’amorcer au début de mars avec un camp d’entraînement qui prendra son envol en janvier.
«Revenir àlamaison est un ajustement pour chacun de nous », a-t-il soutenu, notamment en raison de la quarantaine que tout le monde a dû faire au retour.
« J’avais vraiment hâte de pouvoir sortir de la maison. En fait, je n’avais pas conduit ma voiture depuis trois mois », a-t-il admis en riant.