Deuxième vague Les symptômes persistants de la COVID les plus fréquents
Parmi les symptômes de la COVID-19 qui peuvent persister jusqu’à « plusieurs mois », les plus fréquents sont notamment la fatigue, les troubles respiratoires, l’anxiété et même les effets du trouble post-traumatique, selon ce que rapporte L’INESSS (Institut national d’excellence en santé et services sociaux).
Après avoir répertorié 17 études partout dans le monde, L’INESSS dresse une liste des symptômes POST-COVID-19 les plus fréquents. Il s’agit notamment de la fatigue, des symptômes respiratoires (dyspnée, essoufflement), de la perte de l’odorat, de la perte ou du trouble du goût, des douleurs thoraciques, des troubles de la mémoire, de l’anxiété, de la dépression et des symptômes du trouble post-traumatique. (voir encadré)
« Par ailleurs, plusieurs autres symptômes présentés moins fréquemment dans les études répertoriées ont aussi été rapportés à des prévalences variables, comme les maux de tête, l’arthralgie [douleurs articulaires], les symptômes gastro-intestinaux (douleurs abdominales, nausées, diarrhée), les palpitations, les frissons, la perte de cheveux, l’oedème des membres, les étourdissements, les maux de gorge et la toux », peut-on lire.
LONGUE LISTE
Dans son rapport, L’INESSS cite aussi les propos de L’OMS selon lesquels la COVID-19 « pourrait augmenter les risques de problèmes de santé à long terme qui pourraient toucher le coeur, les poumons, le cerveau et le système nerveux, la santé mentale et le système musculosquelettique et autres ».
Cette longue liste de symptômes est loin de surprendre le Dr Mathieu Simon, pneumologue et chef des soins intensifs à l’institut universitaire en cardiologie et pneumologie de Québec (IUCPQ). « Aller aux soins intensifs, il y a un prix à ça. Tu n’en sors pas comme neuf », soutient l’intensiviste.
Le Dr Simon affirme même que des patients intubés aux soins intensifs peuvent mettre un an à s’en remettre. « Le poumon se régénère, mais c’est un an », soutient-il.