Un ancien Hells Angels repenti veut retrouver le droit chemin
L’ex-hells Angels Maxime Guillemette, maintenant repenti après avoir commis un meurtre en 2001 et réussi une évasion de 10 mois en 2013, a obtenu une semi-liberté afin de retourner à l’école et travailler légalement dans le domaine de la construction.
Reconnu coupable du meurtre du boxeur beauceron Jean-françois Lessard en 2002, Maxime Guillemette avait de nouveau fait parler de lui en 2013 après avoir été l’auteur d’une évasion « planifiée et organisée ».
Pendant qu’il se trouvait dans la région de Lanaudière à l’occasion d’une sortie surveillée dans le cadre d’un programme de bénévolat, Guillemette avait pris la poudre d’escampette.
10 MOIS DE CAVALE
Profitant d’un moment d’inattention, il avait sauté sur une motoneige afin de s’enfuir par les sentiers. La cavale du Hells Angels avait duré dix mois, pendant lesquels il avait planifié de quitter le Québec grâce à l’obtention d’un faux permis de conduire et d’une fausse carte d’assurance maladie.
Celui qui avait vraisemblablement de bons contacts dans le milieu interlope malgré une décennie derrière les barreaux s’était présenté chez son ex-conjointe pendant sa cavale, la menaçant avec une arme à feu. Il avait finalement été arrêté en décembre 2013 à Sainte-marie-de-beauce.
REPRISE EN MAIN
Or, à 48 ans, il semble que Guillemette ait décidé de reprendre sa vie en main. « Vous avez travaillé fort pour regagner la confiance de vos intervenants », indique le rapport de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
« Motivé » et « investi » dans le chemin de la guérison, le délinquant n’est officiellement plus un Hells Angels, selon les autorités. Aucun manquement n’a été enregistré depuis son retour en détention, alors qu’il a effectué plus de 160 sorties avec escorte, dont une conférence qu’il a donnée dans une école secondaire.
Guillemette fait un cours de 150 heures avant de se lancer dans un diplôme d’études professionnelles en montage structural. Un « encadrement très strict » aura tout de même cours pour les six prochains mois.
En juin 2001, Maxime Guillemette avait attiré le boxeur Jean-françois Lessard dans un boisé de Sainte-marie-de-beauce sous de faux prétextes afin de l’abattre. Le meurtrier avait eu « l’accord » des Hells pour assassiner Lessard, qui était, comme lui, un collecteur.