De beaux moments pour les enfants
La réouverture des cinémas est une bonne nouvelle pour les jeunes enfants qui vont pouvoir découvrir le plaisir de voir un film sur grand écran, se réjouit la comédienne Karine Vanasse.
« Pour un enfant, c’est précieux. Il y a l’écran, il fait noir, la lumière qui éclaire le corridor. Cette ambiance, c’est sacré, c’est solennel », dit celle qui prête sa voix à un des personnages principaux du film d’animation québécois Félix et le trésor de Morgäa.
« J’ai des souvenirs uvenirs précis de la prem mière fois que je su is allée voir un film m [le Contes pour tous] C’est pas parce qu’on est petit qu’on peut pas être grand. Je me souviens s de mon émotion n, j’en étais comp plètement envahie, ilil a fallu que ma mère me sorte de la salle », se remémore Karine Vanasse.
PARI RISQUÉ
La productrice de Félix et le trésor de Morgäa, Nancy Florence Savard, se promet d’être parmi les premiers spectateurs à voir le film au Cinéma Le Clap, à Québec, vendredi matin.
Elle savoure cette opportunité de faire partie de la relance.
« Le premier ministre a même eu la délicatesse de nous citer. Ça nous a encouragés à ouvrir la machine. »
La productrice reconnaît que lancer un film en pleine pandémie, dans des cinémas forcés de limiter le nombre de spectateurs et de respecter un couvre-feu, constitue un pari risqué.
« Mais c’est un risque que Chantale Pagé (du distributeur Maison 4:3) et moi étions prêtes à prendre parce que nous voulons offrir aux gens une bouffée d’air frais. »
À L’ÉTRANGER
L’envol de Félix et le trésor de Morgäa sur le plan international est prometteur. teur Déjà,d les ÉtatsUnis s, le RoyaumeUn ni, la France et l acheté les ’a droits ’ Espagne ont en vue d’une sortie sur grand écran.
Évidemment, Nancy N Florence Sa avard voit plus gran nd. Après tout, son ffilm précédent, Nelly et Simon : Mission Yéti, avait trouvé preneur dans plus de 75 territoires.
Sauf qu’il y a la COVID-19 maintenant.
« Nous travaillons extrêmement fort, mais il y a beaucoup de pays où les salles de cinéma ne sont pas ouvertes. Des distributeurs sont très frileux et révisent continuellement leurs stratégies. Nous avons de beaux territoires pour lancer le film, mais on ne se fera pas de cachettes : les offres ne sont pas exactement les mêmes qu’il y a deux ans. Les gens prennent des risques moins élevés. »