Le Journal de Quebec

« Je vais toujours écouter »

L’entraîneur des Remparts Patrick Roy a toujours la LNH en vue

- ROBY ST-GELAIS

Patrick Roy n’a jamais caché son intérêt à retourner travailler dans la Ligue nationale de hockey comme dirigeant. Quelques heures après l’annonce du congédieme­nt de Claude Julien chez le Canadien, l’ancien gardien de but étoile a réitéré qu’il prêtera une oreille attentive si le nom de Marc Bergevin apparaît sur son écran de cellulaire.

Il était déjà prévu que l’actuel entraîneur-chef et directeur général des Remparts de Québec s’adresse aux médias avant le ménage effectué derrière le banc du Tricolore hier matin. Il a dû une fois de plus se prêter à l’exercice de parler d’une hypothétiq­ue candidatur­e avec le plus prestigieu­x club de hockey au monde.

« C’est toujours flatteur de voir son nom mentionné, je ne suis pas insensible à ça, a répondu Roy en visioconfé­rence. Les amateurs de hockey du Québec ont toujours été extraordin­aires à mon endroit, c’est sûr que c’est apprécié. Mais en même temps, on est dans un monde où les DG ont des décisions à prendre, et cette fois-ci, le DG a pris une décision. Ce sera à suivre. »

Le nom du membre du Temple de la renommée et légende du Canadien circule dans la métropole chaque fois qu’un congédieme­nt survient depuis son départ du Colorado en 2016, où il campait les rôles d’entraîneur et de vice-président aux opérations hockey.

« Je comprends le rôle des médias, c’est malheureus­ement de la poser [la question], mais moi, ma job, c’est d’y répondre, a-t-il enchaîné. Mais aucun d’entre nous n’a le contrôle sur ça. »

SPÉCIAL AVEC LE CANADIEN

En 2019, Roy a officielle­ment fait partie des candidats aspirant à diriger les Sénateurs d’ottawa avant que l’organisati­on n’arrête son choix sur D.J. Smith. Roy avait rencontré le directeur général Pierre Dorion dans les jours précédant la nomination de Smith. Même si Roy apprécie oeuvrer auprès des joueurs juniors, son téléphone est toujours ouvert.

« Je vais toujours écouter. Lorsque les Sénateurs m’ont joint, j’ai écouté ce qu’on avait à me proposer et j’ai eu une entrevue avec eux. Je vais toujours écouter ce qu’on a m’offrir. Dans la situation actuelle, j’ai l’impression que ce sera plus coach que DG », a-t-il lancé avec le sourire, lorsque questionné à savoir quel poste il préférerai­t.

Et il va sans dire que le Canadien revêt un caractère unique pour lui pour des raisons évidentes : deux coupes Stanley, deux trophées Conn-smythe, trois trophées Vézina et son chandail no 33 retiré au plafond du Centre Bell.

« Je ne peux pas être insensible au Canadien, a reconnu celui qui est âgé de 55 ans. Avec la carrière que j’ai connue avec le Canadien, les deux coupes Stanley, celle de 1986 et celle de 1993, j’ai quand même eu des moments forts avec cette organisati­on-là. »

RESPECT POUR JULIEN

Roy a profité de la tribune pour saluer le travail accompli par Claude Julien au cours des dernières années.

« On sait, quand on accepte un poste d’entraîneur-chef, qu’un jour, on va être congédié [...], a mentionné l’homme de hockey. Malheureus­ement, quand on arrive dans un début de saison où on pense qu’on pourrait jouer mieux, le directeur général prend souvent des décisions qui ne sont pas faciles à prendre et c’est toujours malheureux de voir un entraîneur comme Claude Julien perdre son travail. C’est une personne que je respecte beaucoup et un entraîneur qui a connu beaucoup de succès. »

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PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈR­E Même s’il est heureux dans ses fonctions à Québec, Patrick Roy reste toujours ouvert aux propositio­ns.

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